mardi 31 octobre 2006

Kultur Buli des Mardis hongrois de Paris - Mercredi 8 novembre 2006

Mercredi 8 novembre 2006

19 h Début de la soirée – Accueil apéritif – Music Mix 100 % hongrois
20 h Kati Gyenis. De sa belle voix, au timbre si particulier, caractéristique des campagnes hongroises, elle nous enchantera en entonnant les vieilles mélodies paysannes.
20 h 30 Quizz avec des prix à gagner dont un week-end à Budapest offert par Sofitel et Skyeurope21 h D’Halluin – Pesovàr (Fest Noz). Deux jeunes femmes, deux belles voix chantent et défendent un riche répertoire à danser de Haute Bretagne. Contrerond, suite de Loudéac, polka, pilé menu… Laissez-vous aller, c’est une danse avec Flore D’Halluin et Zsófia Pesovár (une hongroise qui chante du trad breton mâtiné de folklore hongrois !!??).
21 h 30 Mix 100 % hongrois
22 h Zsuzsanna Várkonyi Avec elle chaque moment est pure magie. Plus belle que jamais, elle chantera avec la grâce et la tendresse qui la caractérisent, ces airs tantôt tristes et envoûtants tantôt gais et enlevés, venus des temps lointains, de l'ancienne Transylvanie, de la campagne hongroise et des Tziganes qui la parcourent ...
22 h 30 Remise des prix du Quizz
22 h 45 Music et dance Mix 100 % magyar

Et pendant la soirée des nourritures spirituelles et terrestres seront disponibles :

Exposition de photos : Viktória Sovák, jeune et talentueuse photographe hongroise exposera quelques uns de ses travaux. Il y aura une projection numérique des photos sur la Hongrie d'Alain Dodeler et des amis des Mardis hongrois de Paris.

Stand multimédia avec livres, CD, DVD et notamment les ouvrages présentés aux soirées des Mardis hongrois en présence des auteurs ou éditeurs (sous réserve de leur disponibilité) : Adam Biro, éditeur pour Budapest 1956 La Révolution Photographies d’Erich Lessing - Textes d’Erich Lessing, François Fejtö, György Konrád et Nicolas Bauquet
Julia Cserba pour son livre Artistes hongrois en France 1903-2005
André Farkas pour son livre Budapest 1956 la tragédie telle que je l'ai vue et vécue
Vali Fekete et Sébastien Péchenart pour RANDEVÚ
Eva Füzesséry, auteure de Le Tango de l'Archange et Benoit Enderlin co-auteur
György Raduly pour Clavis Films avec des DVD des films d'István Szabó, Miklós Jancsó, Béla Tarr, etc.
Gyula Zaránd pour son livre Pas de paradeViviane Chocas pour son livre Bazar magyarHenri-Christian Giraud pour son livre Le printemps en octobre. Une histoire de la révolution hongroise

Buffet campagnard avec des spécialités hongroises.
Minuit Fin de la soirée

Entrée libre
(consommations payantes sans obligation)

Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris • Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89

lundi 30 octobre 2006

Gyula Zaránd Pas de parade - Diszlépés



À l’occasion de sa sortie en France,
je vous invite à découvrir mon livre,
« Pas de Parade »
à l’Institut Hongrois
92, rue Bonaparte 75006 Paris,
lors de la fête des “mardis hongrois”,
qui pour célébrer l’évènement,
aura lieu exceptionnellement
le mercredi 8 novembre 2006 à 19 h.

En espérant vous y rencontrer,
Cordialement,
Gyula Zarand

Grupa Palotaï au Studio de l'Ermitage le 8 novembre 2006

Bonjour à toutes et à tous ! Et encore des invités uniques et spéciaux ! Le GRUPA Palotaï invite deux dames, JACKIE BROWN et MISS PRINCE aux percussions amovibles pour le concert du mercredi 8 novembre 2006. Et attention ! Elles vont faire du bruit ! Notre invité permanent c'est Joe Quitzke à la batterie ! Et toujours : Thomas de Pourquery sax Rémi Sciuto sax Didier Havet soubassophone Csaba Palotaï guitare
Csaba

Le Grupa Palotaï est un quintet garage-jazz. Son existence date d'il y a cinq ans, et sa musique se base sur les compositions de Csaba Palotaï, venu directement des Carpates hongroises. Mercredi 8 novembre 2006 à 21 heures.
STUDIO DE L'ERMITAGE 8 rue de l'Ermitage 20e arrondissement, métro Jourdain ou Ménilmontant. Tarif 8 euros
http://www.studio-ermitage.com/

dimanche 29 octobre 2006

Délocalisations en Europe

"En tant que citoyen, médecin et chrétien croyant et pratiquant, je ne peux plus me taire. J'ai l'obligation d'alerter. De dire que notre société maltraite ses anciens au mépris de toute forme d'éthique. Qu'elle cautionne un génocide silencieux, qui, tous les ans, fait plus de morts que la canicule...
En Allemagne, un projet envisage de délocaliser en Hongrie les patients touchés par la maladie d'Alzheimer, car le personnel y coûte moins cher."
Extrait de l'interview donnée par le professeur Soubeyrand, chef de service de gériatrie au Journal du Dimanche du 22 octobre 2006. Le titre de l'article ? "Un génocide silencieux". Il parle des vieux dans la France du XXIème siècle.
No comment !
Ah si quand même : l'important c'est la santé ! Fö az egészség !

Le Quatuor Takács au Théâtre de la Ville le 18 novembre 2006

sam. 18 nov. 17h
BARTÓK : Quatuor n°6 MOZART : Quatuor n°15, en ré mineur, K 421 BEETHOVEN : Quatuor n°15, en la mineur, op.132
"Jubilatoire. Le seizième concert du Quatuor Takács au Théâtre de la Ville conduisit à la source du génie de Bartók. Par un subtil va-et-vient opéré avec le fameux groupe hongrois Muzsikás et Márta Sebestyén entre les œuvres de Bartók et les mélodies d’origine qui en sont la matrice. « Au cours de notre tournée, qui a duré 4 ans, il y a eu toutes sortes d’échanges d’idées et d’inspiration. La technique des Muzsikás est fascinante, déclare Károly Schranz, le second violon. Cette force presque brutale, ce savoir des instruments qu’ils ont acquis auprès des paysans, nous les avons captés. » Le Quatuor Takács, qui a enregistré deux intégrales Bartók, a vu changer l’image qu’il avait du compositeur.

La nouvelle est à découvrir dans le Quatuor n°6 qui ouvre leur concert. Portant les stigmates de la guerre, de la séparation et du remords, c’est la dernière œuvre que Bartók a composée en Europe. Il savait qu’il allait partir, laisser sa mère mourante. Quant à Mozart, il écrit le Quatuor K 421, le seul en mineur, pendant que sa femme accouche de son premier fils, en 1783. À cette époque, cela signifiait souvent mourir et l’angoisse lui inspire ce “cri” de douleur. En 1825, Beethoven annote l’adagio de son immense opus 132 : « Chant de reconnaissance offert à la Divinité par un convalescent ». Ainsi le programme réunit trois œuvres qui « gravitent autour de la vie et de la mort ». « Un hasard », assure Károly Schranz. Un destin plutôt, pour un quatuor que l’on reconnaît à son âme."
Anne-Marie Bigorne
source Le Théâtre de la Ville

vendredi 27 octobre 2006

C'est dans l'intérêt de l'Europe de ne pas perdre 56, par Peter Esterhazy

Le texte publié dans Le Monde du 26 octobre 2006 est extrait d'un article paru en octobre 2006 dans le magazine allemand Literaturen.
"Parler de 1956, c'est parler de l'oubli. Ou du souvenir. Peu importe. Même si la relation, pour ne pas dire la dynamique de l'oubli, a son importance par rapport à celle du souvenir. Pour ma part, je n'ai pas de souvenir immédiat se rapportant à 56, et le peu que j'ai, je l'ai mis dans ma production romanesque ; je ne veux pas le répéter ici - cela fait partie de l'histoire, y revenir ne serait que de l'anecdote.

Ce que j'ai vécu - toute l'histoire de la société hongroise (avant 1990) - se rapporte à un trou en forme de 56, un manque en forme de 56. Pour Kádár, il était primordial de faire disparaître le passé, d'introduire une amnésie générale en quelque sorte. Ou plutôt de conduire à une amnésie. Déjà des centaines de milliers de personnes participaient à la marche de mai 1957, et nous oubliâmes très vite le mot "révolution"." Extrait d'un article paru dans le quotidien Le Monde du 26 octobre 2006

Sándor Márai : Métamorphoses d'un mariage


Vient de paraître aux éditions Albin Michel Métamorphoses d'un mariage de Sándor Márai Traduit par Georges Kassai, Zéno Bianu. Prix : 22,50 €

Résumé
A travers trois longs monologues successifs, l'auteur dissèque l'histoire d'un trio amoureux. Chacun des personnages donne à son tour sa version de l'histoire, en un récit conçu comme un jeu de miroirs permettant de cerner au plus près la vérité de Peter et de ses ex-épouses, Ilonka, bourgeoise belle et cultivée, et Judit, la jeune bonne.
Quatrième de couverture
Roman d'amour, roman de moeurs, fresque sociale, Métamorphoses d'un mariage s'impose comme une oeuvre maîtresse de l'auteur des Braises.Ilonka, Peter, Judit sont les acteurs d'un même drame. Chacun à leur tour, ils confient «leur» histoire comme on décline un rôle. L'épouse amoureuse et trahie. Le mari cédant à la passion. La domestique ambitieuse qui brise le couple.En trois récits-confessions qui cernent au plus près la vérité des personnages par un subtil jeu de miroirs, Sándor Márai analyse avec une finesse saisissante sentiments et antagonismes de classe. Mais, au-delà, c'est la fin d'un monde et d'une société - la bourgeoisie hongroise de l'entre-deux-guerres - que dissèque avec lucidité le grand écrivain de la Mitteleuropa.
Source Mollat libraire

Coffret « Révolution R » Budapest 1956 chez Clavis Films

Nouveautes chez clavis !
Pour la commémoration du 50ème anniversaire de la révolution hongroise Clavis Films a décidé d’éditer trois documentaires fascinants sur l’histoire derrière le rideau de fer.

La nouveauté du mois : Coffret « Révolution R » Budapest 1956
Un coffret de 3 documentaires d’histoire pour mieux comprendre l’époque staliniste en Hongrie, la révolution de 1956 et l’époque de communisme après ’56.

www.clavisfilms.com

29€
Version hongroise
Sous-titres : français, anglais

1. Mère de Miklós Gimes (95 min)

Ce film raconte l‘émotionnelle histoire d‘une femme qui après la révolution de 1956 fuit la Hongrie avec son fils de six ans, pour venir en Suisse. Son mari sera exécuté par les communistes en tant que l‘un des chefs de file des «ennemie de révolution». En Suisse, elle mène une vie d‘émigrée avant d‘être confrontée une seconde fois brutalement à l‘histoire. En effet, lors d'une visite dans son pays bien des années après à la fin de la guerre froide, elle découvre que son mari a été déclaré héros de la patrie à titre posthume. La vie mouvementée de la mère du réalisateur, entre amour et politique.

2. La vie d’un espion (52 min)
Au Ministère des affaires intérieures de la Hongrie, de nombreux films ont été réalisés dans le but de former les espions et les agents secrets au sein de la police secrète hongroise. Parmi les films thématiques, on trouve les méthodes de la perquisition, de l'écoute téléphonique, de la mise place des micros, la filature des suspects, l'élargissement du réseau de dénonciation. Ce film nous présente on très beau montage de ces films institutionnels accompagné d'une narration

3. Le dernier discours Jànos Kàdàr (50 min)
Le 12 avril 1989 à la surprise de tout le monde, János Kádár, président du MSZMP (Parti Socialiste Ouvrier Hongrois) âgé de 77 ans et malade depuis un an, est apparu à la réunion du Comité Centrale du parti a insisté pour prendre la parole et faire une déclaration concernant l’entretien qu’il avait eu à Moscou en 1956 (dont il n’avait jamais parlé auparavant) au sujet de la condamnation et de l’exécution d’Imre Nagy. Il souhaitait s’exprimer pour se soulager de ce poids.

mercredi 25 octobre 2006

12 yeux sur une île - expo photo du 3 au 29 novembre 2006

IIl suffira de passer le pont ( lequel , à vous de choisir ) pour voir l'expo , 12 yeux sur une île, ( sziget - en hongrois ), et découvrir les regards de notre petit collectif au drôle de nom,
car RUSsieMAGyardFRAnceROManieITAlie, un petit groupe de photographes d'horizons très divers devenu ami(e)s au fil des années à se retrouver pour travailler le même festival.
Le ZIC ZINC , c'est un bistrot très sympa , amoureux de musiques, et qui se trouve au 39 de la rue St Maur dans le 11ème, ( angle rue St Maur, rue du Chemin vert, métro Rue St Maur, ou Père Lachaise et redescendre un peu la rue du Chemin Vert)

Mardis hongrois de Paris : les photos de la soirée du 24 octobre 2006





mardi 24 octobre 2006

La situation économique de la Hongrie vue par le Sénat

Un rapport du Sénat sur la situation économique de la Hongrie sur le site du Sénat

1956 vu par les Hongrois sur Cafebabel.com

1956 vu par les Hongrois
Les célébrations du 50ème anniversaire de l’insurrection anti-soviétique à Budapest mettent en lumière la crise traversée par le gouvernement socialiste de Ferenc Gyurcsány. En 2006, historiens, politiques et citoyens hongrois revisitent leur révolution. Sur Cafebabel.com

lundi 23 octobre 2006

Soulèvement hongrois de 1956: le 50e anniversaire sur France 3

Un dossier et 3 vidéos dont des images d'archives de l'INA sont visibles sur le site de France 3

dimanche 22 octobre 2006

Budapest 1956 la Révolution photographies Erich Lessing

Prochaine soirée des Mardis hongrois le 24 octobre consacrée à Budapest 1956 - Photographies d'Erich Lessing chez Biro éditeur

Les Mardis hongrois du 24 octobre 2006 à partir de 20 h , à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet, accueilleront Adam Biro pour :

Budapest 1956. La Révolution
Photographies d’Erich Lessing Textes d’Erich Lessing, François Fejtö, György Konrád et Nicolas Bauquet Format : 30 x 30 cm, 252 pages, 184 photographies en bichromie, cartonné Prix : 49 € Biro éditeur

Le 23 octobre 1956, le peuple de Budapest se révolte contre la domination soviétique qui s’était installée depuis la Seconde Guerre mondiale. Tout d’abord triomphante (l’armée russe se retire de la ville fin octobre) la Révolution est bientôt écrasée dans le sang par les chars soviétiques, revenus le 4 novembre. Ces tragiques épisodes auront de profondes et durables répercussions sur les Hongrois bien sûr mais c’est une grande fracture dans le système communiste dont les conséquences sur l’opinion et les intellectuels occidentaux sont immenses. Cet ouvrage, unique en son genre, paraît à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Révolution hongroise. Il présente presque 200 photographies prises notamment à Budapest entre juillet 1956 et janvier 1957 par Erich Lessing, « le photographe de la guerre froide », dont le nom est indissociable de cet épisode capital de l’histoire du vingtième siècle. Les événements politiques et historiques sont commentés à travers quatre textes : Erich Lessing lui-même relate le contexte dans lequel « le photographe de la guerre froide » a effectué son reportage pour Life, et été un témoin privilégié et actif de la Révolution hongroise ; le grand romancier hongrois György Konrád revit dans une nouvelle autobiographique les journées de la Révolution auxquelles le jeune homme qu’il était a directement participé ; le journaliste et politologue François Fejtö, spécialiste des ex-démocraties populaires, retrace les événements qui ont conduit à l’explosion populaire, en cette quinzaine de jours durant laquelle plus de 27 000 hongrois trouveront la mort et 200 000 quitteront leur pays ; l’historien Nicolas Bauquet analyse les retombées des événements hongrois sur le monde occidental et sur le système communiste. L’ouvrage est divisé en quatre parties : La Hongrie communiste / La Révolution / L’Echec / La Mémoire
Voir aussi une sélection d'images sur le présent Blog des Mardis hongrois

Commémoration de la Révolution de 56 : un article dans Libération avec Pierre Kende

1956 est commémoré plus normalement à l'étranger qu'en Hongrie
Pierre Kende sociologue et politologue hongrois, a participé comme journaliste à l'insurrection de Budapest il y a cinquante ans. Il rappelle pourquoi cet anniversaire est si délicat à célébrer en Hongrie: les socialistes au pouvoir sont de lointains héritiers des communistes que les révolutionnaires ont voulu chasser. La suite de l'article dans Libération du 21 octobre

samedi 21 octobre 2006

La Révolution de 1956 sur France 3 - Anna Stein et André Farkas

La Révolution de 1956 sur France 3 au 12-13 du samedi 21 octobre, un reportage de Serge Kovács avec Anna Stein et André Farkas. On peut voir encore l'émission sur le site de France 3 pendant quelques jours.

Le Festival RevolutionR commence aujourd'hui samedi 21 octobre

Festival Révolution'R : 21-24 octobre 2006, Studio 28, 10, rue Tholozé Paris.Prix des tickets pour les projections: 7,50 € pour les projections du matin 2,50 €.
Un événement organisé par l'Association PILM avec le soutien de l'Institut hongrois de Paris, Clavis Films, et l'Institut Hongrois de Bruxelles.
Le site du Festival RevolutionR

Voir aussi l'article sur le présent blog

Festival Révolution'R: 21-24 octobre 2006, Studio 28 - L'affiche

Festival Révolution'R: 21-24 octobre 2006, Studio 28

2006. 50 ans anjourd'hui qu'une nation a eu, pour la première fois, le courage de se révolter contre la domination soviétique.
Tout d'abord triomphante (l'armée russe se retire de la ville à la fin du mois d’octobre), la révolution est bientôt écrasée dans le sang par les chars soviétiques revenus le 4 novembre. Ces tragiques épisodes auront de profondes et durables répercussions sur le peuple hongrois, mais marqueront également une grande fracture au sein du système communiste, dont les conséquences sur l'opinion et les intellectuels occidentaux seront immenses.
Depuis, 40 ans de silence. La révolution hongroise de 1956 reste aujourd'hui encore un sujet tabou.

Le festival « Révolution'R » est une série de projections de documentaires et de longs-métrages dont la mission est de parler et de faire parler de cette révolution.
Les documentaires et les longs-métrages choisis donnent une image riche et complexe de ce qui s'est passé dans les rues de Budapest et proposent ainsi de faire connaître et comprendre cet événement à travers le cinéma.
Le festival commence à Bruxelles, du 11 au 17 octobre 2006. Il se déroulera à Paris au Cinéma Studio 28 du 21 au 24 octobre puis se tiendra à Bordeaux du 30 octobre au 11 novembre.

Le programme contient des documentaires tel que Mutter de Miklos Gimes, Le dernier discours de János Kádár d'András Solyom, Enquête sur un enlèvement de Peter Kassovitz, J’avais 12 ans en '56 de Boglárka Edvy et des longs-métrages tels que Amour de Károly Makk, l'Homme sans sépulture de Márta Mészáros, Le temps suspendu de Péter Gothàr ainsi que Coqueluche de Péter Gárdos.

Avant les projections du soir, le samedi et le dimanche, auront lieu deux tables-rondes avec la présence de François Fejtö (historien), Pascal Perrineau (professeur), András Solyom (réalisateur), András B. Vágvölgyi (écrivain), Simon Shandor (producteur) et sous réserve de confirmation Zsuzsa Korosi (réalisatrice) et Peter Kassowitz (réalisateur).

Dans le hall du cinéma, une sortie d'archive de l'Institut de 1956 de Budapest présentant l'évènement de '56 seront exposées, ainsi que quelques photos d'Eric Lessing.

Dans le hall du cinéma, des ouvrages complémentaires seront présentés, traitant également du sujet : L’édition d’Adam Biro illustré de photos d'Eric Lessing, les oeuvres de François Fejtö ainsi que le coffret Révolution'R (édition Clavis Films), seront ainsi disponibles pour ceux qui souhaitent a posteriori étudier le sujet en profondeur.

Festival Révolution'R: 21-24 octobre 2006, Studio 28, 10, rue Tholozé Paris.
Prix des tickets pour les projections: 7,50 € pour les projections du matin 2,50 €
Un événement organisé par l'Association PILM avec le soutien de l'Institut hongrois de Paris, Clavis Films, et l'Institut Hongrois de Bruxelles.

Le site du Festival RevolutionR

vendredi 20 octobre 2006

Le blog de RANDEVÚ… s'enrichit

Le blog de nos amis Vali Fekete et Sébastien Péchenart s'enrichit, toujours plus d'informations autour de la photographie. Jetez-y un coup d'oeil de ma part ...

http://randevu-lelivre.blogspot.com/

Hongrie Révolution 1956 - Anna Stein, peintre-sculpteur témoignera samedi 21 octobre sur France 3 au 12 - 13

Demain, samedi 21 octobre, sur France 3 les informations entre 12 h et 13 h diffuseront un reportage de Serge Kovács sur la Révolution hongroise. Il y aura une interview d'Anna Stein sur la Place Bem (lieu de la première manifestation d'où partit la Révolution), devant le Parlement et à l'Université des Beaux-Arts

Holnap szombaton, okt 21-én a France 3 adàsàban a 12_13 h. hirekben egy reportage lesz a Magyar Forradalomrôl, Szerge Kovàcs szerkesztésével. Ebben Anna Steinel egy interwiev –t közvetitenek a Bem téren a Parlament elött és a Képzömüvészeti Egyetemen.
http://www.artotal.com/crea/anna_stein/

mercredi 18 octobre 2006

"Les Héros de Budapest" éditions Les Arènes

Sous le titre "Il y a cinquante ans, l'insurrection de Budapest - Photo légendée" Libération du 17 octobre 2006 nous annonce la sortie, le 19 octobre d'un livre signé Phil Casoar et Eszter Balazs.
"Le cliché d'un jeune couple, pris à la volée le 30 octobre 1956 à Budapest, fit le tour du monde. Cinquante ans après, un livre enquête sur ce que sont devenus les deux «héros» de l'insurrection hongroise. Il en ressort une image nettement plus floue.
... A l'instar du genre humain, pluriel et singulier, l'image va s'avérer nettement plus floue. Le livre les Héros de Budapest jette pas mal d'eau froide sur le romantisme imprudemment enflammé. C'est son premier bénéfice. Mais, ce faisant, il relance d'autant la machinerie romanesque quand, s'obsédant d'une photo prise à la va-vite le 30 octobre 1956, il va découvrir que bien d'autres images, tant d'histoires, sont nichées derrière cette vitrine des visages adolescents." La suite sur Libération
Les Héros de Budapest (Les Arènes, parution le 19 octobre). 252 pp., 45 €.

lundi 16 octobre 2006

Vins : L'appellation Tokay restituée à la Hongrie

"Aujourd'hui, l'ambassadeur de Hongrie s'est vu rendre officiellement des mains du président du conseil interprofessionnel des vins d'Alsace, Georges Wespiser, l'appellation Tokay de Hongrie. Le vignoble alsacien abandonne ainsi son appelation Tokay d'Alsace attribuée au Pinot gris.
La guerre du Tokay remonte à 1980 quand, sur demande des Hongrois, une première injonction de la Commission européenne avait été adressée au vignoble alsacien qui utilisait, pour son Pinot gris, l'appellation Tokay dont le cépage n'avait rien de commun avec ceux assemblés sur les flancs des Carpates au nord-est de Budapest." selon Fenêtres sur l'Europe du 16 octobre 2006

dimanche 15 octobre 2006

Magda Szabó : Rue Katalin - Paru chez Viviane Hamy éditeur


"Nous restâmes assis en silence, comme de braves frère et soeur, et pour la première fois de ma vie, je pressentis que les morts ne mourraient pas, que ce qui avait un jour été vivant sur cette terre, sous quelque forme que ce soit, était indestructible."

Les morts demeurent: Rue Katalin en donne une magistrale illustration. A Budapest, des années après la disparition de la jeune Henriette, les membres de trois familles vivent sous l'emprise de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis: Balint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes...

Que s'est-il passé pendant la guerre, rue Katalin? Quels événements ont acculé ses habitants à la détresse et au désespoir?

Budapest - Andrássy út (1875)

samedi 14 octobre 2006

Erich LESSING - Mémoire du temps, photographies de reportage 1948-1973 à la Mairie du 10ème

Dans le cadre du 1er Mois européen de la photographie, la Mairie du 10e accueille jusqu'au 30 novembre, l'exposition "Mémoire du temps, photographies de reportage 1948-1973"d'Erich LESSING.

Erich LESSING est entré dans l'histoire de la photographie en 1956 grâce à ses images de l'insurrection de Budapest. Son œuvre photographique est très vaste, elle couvre notamment toute la période de l'après-guerre et de la guerre froide en Europe, retraçant la vie politique et culturelle bien sûr mais aussi la vie quotidienne. Photographe de presse d'envergure internationale, membre de l'agence Magnum, Erich LESSING s'impose autant par son témoignage sur les événements historiques que par la maîtrise de son art et sa sensibilité. Cette exposition, présentée pour la première fois à Paris, est riche d'environ 400 clichés en Noir et Blanc sur l'après-guerre et la guerre froide en Europe, selon un découpage thématique.

L'exposition est présentée jusqu'au 30 novembre, du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, le jeudi jusqu'à 19h et le samedi de 9h à 12h30. Entrée libre. Accessible aux personnes handicapées par l'arrière de la Mairie au 1, rue Pierre Bullet
Source site de la Mairie du Xème

"Budapest se souvient d'octobre 56" un article du Monde

"Un demi-siècle après les émeutes populaires d'octobre 1956 et l'écrasement, le 4 novembre, par les chars de l'Armée rouge, de ce que les dirigeants communistes appelèrent alors la "contre-révolution", la capitale hongroise se prépare à commémorer pour la première fois de manière visible cet événement tragique." Lire la suite de l'article dans Le Monde

vendredi 13 octobre 2006

Carte blanche à Eva Almássy "Liens au loin" 18 octobre 20 h à l'Institut hongrois

L'Institut Hongrois lance une nouvelle série, baptisée "Carte blanche à..." qui consiste à offrir une soirée aux personnalités vivant en France et ayant un lien fort avec la Hongrie.

La première soirée est animée par Eva Almassy, écrivain, auteur notamment de romans "V.O.", "Tous les jours", "Comme deux cerises" et de livre d'enfants "Le vieux cheval et les poneys de la vallée" et "Celle qui ne pouvait faire qu'une seule chose par jour". Née en Hongrie, Eva Almassy quitte son pays à 22 ans. Elle adopte le français lorsqu'elle devient écrivain. Elle est également chroniqueuse littéraire à la radio.
Les trois jeunes femmes invitées par Eva Almassy - Zsuzsanna Várkonyi, la chanteuse et comédienne que vous connaissez tous, Véronique Bettencourt, chanteuse, cinéaste et Pauline Jambet, comédienne, étudiante en philosophie que vous allez découvrir - se rencontrent pour la première fois ce soir. Comme si cette carte blanche était une "page blanche". On la remplit de questions, de chansons, de textes, de mots tels que lien, loin, langue, père, mère, amour, avenir.
On va chanter, lire et parler, réfléchir sans oublier de rire (Eva Almassy est une nouvelle recrue des Papous dans la tête à France Culture), à travers des variations libres sur l'intime et le lointain.
Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris • Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.frhttp://www.instituthongrois.org/

mercredi 11 octobre 2006

Les photos de la soirée des Mardis hongrois du 10 octobre 2006



Quelques photos de la soirée dédicace du livre d'André Farkas : Budapest 1956 la tragédie telle que je l'ai vue et vécue.
Les autres photos de la soirée sont visibles dans les galeries du site des Mardis hongrois de Paris

Grupa Palotaï au Studio de l'Ermitage le 16 octobre 2006

Le GrupaPalotaï recommence au Studio de L'Ermitage !
Le premier concert de la série est lundi 16 octobre 2006 à 21h
Cette fois-ci notre Invité surpris est Joe Quitzke à la batterie !
Et toujours:
Thomas de Pourquery sax
Remi Sciuto sax
Didier Havet soubassophone
Csaba Palotaï guitare
STUDIO DE L'ERMITAGE 8 rue de l'Ermitage 20e arrondissement, métro Jourdain ou Ménilmontant. Tarif 8 euros

samedi 7 octobre 2006

Mardis hongrois du 10 octobre : André Farkas dédicacera son livre Budapest 1956 la tragédie telle que je l'ai vue et vécue

Soirée dédicace par André Farkas à la soirée des Mardis hongrois de Paris le 10 octobre 2006 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.


Les 16 points des exigences établies, le 22 octobre 1956, par les 2000 élèves de la Faculté technique réunis en assemblée générale, rapportés dans le livre d'André Farkas, Budapest 1956, la tragédie telle que je l'ai vue et vécue.

  1. Retrait des troupes soviétiques de Hongrie.
  2. Election des dirigeants du parti à bulletins secrets.
  3. Nomination d'Imre Nagy à la tête du gouvernement, élimination des éléments criminels de l'ère Rákosi.
  4. Comparution devant les tribunaux de Mihály Farkas, responsable principal des crimes commis.
  5. Nouvelles élections législatives avec la participation des partis dissous.
  6. Etablissement de relations nouvelles avec l'URSS et la Yougoslavie dans les domaines politique et économique, sur des bases équitables.
  7. Réorganisation de l'économie sous la supervision de nos experts.
  8. Publication de tous les accords commerciaux internationaux, pour prendre connaissanec de leur vraie nature.
  9. Révision des normes de production individuelles dans l'industrie.
  10. Révision du mécanisme actuel des prélèvements obligatoires imposés aux producteurs agricoles.
  11. Révision publique des procès politiques et économiques, élargissement des détenus comdamnés sans motifs valables, rapatriement des détenus et des prisonniers de guerre hongrois, toujours détenus en Union soviétique.
  12. Liberté totale de la presse et de la radio.
  13. Disparition du symbole de la répression stalinienne: la statue de Staline.
  14. Réhabilitation des armoiries de Kossuth à la place de l'actuel emblème du pays, étranger au peuple hongrois.
  15. Solidarité avec les ouvriers et avec la jeunesse de Pologne.
  16. Organisation d'un grand défilé demain, le 23 octobre. Départ à 14 h 30 devant notre faculté. Nous marcherons ensemble jusqu'au monument au général Bem et déposerons une gerbe au souvenir de ce grand soldat polonais.

Voir aussi l'article sur le Blog des Mardis hongrois de Paris

Le festival de musique de Budapest

Lu sur la lettre d'information de Clio.fr

"Le festival de Budapest s’est imposé au cours des dernières années comme l’un des événements majeurs du paysage musical européen. Il donne l’occasion de découvrir des lieux tels que la basilique Saint-Étienne de Pest, le château Vadjahunyadi, les célèbres bains Szechenyi, l’église Saint-Mathias et le château de Fertöd où vécut Haydn, le musicien des princes Esterhazy. Parti dès l’enfance pour Vienne, Franz Liszt vécut plus longtemps à Paris qu’à Budapest mais ce pianiste virtuose – inhumé à Bayreuth où il mourut après avoir triomphé à Rome, à Weimar et dans toute l’Europe – n’en a pas moins fondé une académie de musique dans la capitale hongroise où sa maison a été transformée en musée. Dans son édition de mars 2007, le festival de Budapest accordera une place importante à Mozart avec la présentation des Noces de Figaro et de Don Giovanni mais l’événement principal sera le concert philharmonique national qui, un an après la commémoration du 125e anniversaire de la naissance de Bela Bartok, rendra hommage au plus célèbre musicien hongrois du XXe siècle.

Né en 1881, orphelin de père à quatre ans, le jeune garçon est élevé par sa mère, dans le Banat et à Bratislava où il révèle rapidement des dons de pianiste exceptionnels. Il compose dès l’adolescence puis poursuit sa formation à Budapest où il est l’élève d’Istvan Thoman, un disciple de Liszt, puis de Hans Koessler. Professeur de piano à l’Académie de musique de Budapest en 1907, il rassemble en parallèle un riche fonds de musiques populaires hongroises, slovaques et roumaines, tout en subissant l’influence de Richard Strauss et de Debussy. La notoriété internationale intervient au cours des années 1920, avec des tournées en France, aux États-Unis et en URSS, au cours desquelles Bartok fait découvrir la musique populaire hongroise et roumaine. Exilé aux États-Unis en 1940, il y meurt cinq ans plus tard mais ses restes ne rejoindront la Hongrie – où ils sont inhumés, à Budapest – qu’en 1988. Musicien demeuré « nationaliste » et romantique avec son Kossuth, héritier de Liszt dans sa Rhapsodie opus 1 et dans ses Études, Bartok exploite ensuite pleinement, tout en respectant les formes traditionnelles de la musique savante, la matière des sources folkloriques qu’il a longuement étudiées. Malgré la rudesse apparente d’une technique qui recourt au polytonalisme, les nombreux admirateurs de Bartok demeurent sensibles à la force expressive de la musique ardente et empreinte de sincérité que cet infatigable chercheur a tiré, en la transmutant dans une puissante alchimie, des profondeurs de sa terre natale.
Notre voyage pour profiter du festival de Budapest accompagné par Alain Canat
Pour en savoir plus
Budapest : une perle et son écrin par Catherine Horel

vendredi 6 octobre 2006

"Cinquante ans après, François Fejtö se souvient" un article du Nouvel Observateur

"Quand la Hongrie s'est révoltée
Le 23 octobre 1956, l'insurrection de Budapest ouvrait une première brèche dans le bloc communiste. Le grand historien d'origine hongroise revient sur cet événement capital
Le Nouvel Observateur. - Pourquoi qualifiez-vous l'insurrection de Budapest de première révolution antitotalitaire?
François Fejtö. -Parce que je le crois profondément. Certes il y a eu d'autres mouvements comme celui de Potsdam après la mort de Staline mais aucun de cette ampleur et avec de telles conséquences. Pour la première fois depuis l'instauration du communisme en Europe de l'Est, nous avons assisté à une rébellion qui a exprimé le mécontentement de toutes les classes sociales dans un pays. C'était unique et improvisé."
La suite dans Le Nouvel Observateur

DANSONS ENSEMBLE! TANCHAZ le 20 octobre à l'Institut hongrois

Atelier de danse traditionnelle de Hongrie le 20 octobre à partir de 19 H
L'Institut Hongrois continue son atelier de danses traditionnelles en offrant au publique une musique authentique et variée, une ambiance accueillante et un buffet hongrois exceptionnel
Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris Téléphone : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice, Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.org/

jeudi 5 octobre 2006

NUMERO SPECIAL : HONGRIE (1956 - 2006) : Examen de consciences Numéro double de La Nouvelle Alternative

NUMERO SPECIAL : HONGRIE (1956 - 2006) : Examen de consciences Numéro double de La Nouvelle Alternative
PRESENTATION DU NUMERO : Le lundi 9 octobre 2006 à 18 heures à l'Institut hongrois (92 rue Bonaparte, 75006 Paris). À l'heure où la Hongrie traverse une grave crise politique et à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Révolution de 1956, La Nouvelle Alternative dresse dans son dernier numéro, un portrait vivant et complexe de la Hongrie d'aujourd'hui. Outre le célèbre intellectuel Pierre Kende, une vingtaine d'auteurs, moins connus en France mais spécialistes reconnus dans leur pays, ont participé à ce numéro double exceptionnel qui aborde les grandes questions posées aujourd'hui à la plupart des États de l'Europe centrale et orientale : enjeux politiques, mémoire des totalitarismes, intégration européenne, communautés et minorités nationales, tensions sociales, inégalités géographiques etconséquences de la mondialisation, renouveau artistique et culturel... L'autre Europe, la « nouvelle Europe » est aussi notre Europe désormais. Et bien plus qu'on ne l'imagine : de la montée du populisme à la carte scolaire en passant par la guerre des mémoires, le lecteur français trouvera au fil des pages « d'autres »manières d'aborder des problèmes bien similaires. RENSEIGNEMENTS ET COMMANDE (18 ?) :*La Nouvelle Alternative, 41 rue Bobillot, 75013 Paris.*E-mail : contact@nouvelle-alternative.org* Tél : 06 18 70 32 66 (rédaction)
SOMMAIRE DU NUMÉRO (vol. 21, n° 69-70, 248 pages)
Un dossier sous la direction de François Bocholier et Gábor Eröss
POLITIQUE
Zoltán Lakatos, Discours politiques dominants et enjeux de luttes symboliques dans la Hongrie post-communiste (1990-2006) : un piège sémantique pour l'électorat centre-européen. Florence La Bruyère, Un bilan des élections législatives hongroises d'avril 2006. Nándor Bárdi, Les minorités magyares en Europe centrale après 1989.
MÉMOIRES ET POLITIQUES DE LA MÉMOIRE
Pál Tamás, La nostalgie post-socialiste comme critique sociale et restauration identitaire. Entretien avec Pierre Kende, Histoire et mémoire de la révolution de1956, suivi d'un extrait du « testament » inédit d'Imre Nagy.János M. Rainer, Imre Nagy. La vie après la mort. Nicolas Bauquet, Une église d'agents ? L'Église catholique hongroise face à l'héritage du kadarisme. Krisztián Ungváry, L'actualité politique dans la mémoire historique en Europe centrale. Balázs Ablonczy, Un débat historique manqué : le cas Pál Teleki enHongrie.
SOCIÉTÉ
Gábor Eröss, De l'illégal à l'inégal. Ou l'inverse ? Laquestion des inégalités scolaires en Hongrie.Viktória Szirmai & Gabriella Baráth, Dynamiques et inégalités urbaines en Hongrie. Gábor Eröss, Budapest : vents, veuves et gens du voyage. Erzsébet Szalai, Ouvriers, relations de propriété et structure sociale. Judit Acsády, Images tenaces. Attitudes et représentations des relations de genres en Hongrie. Kata Horváth & Csaba Prónai, Entre « maniérés » et « crasseux » : conceptions de la propreté et vie quotidienne d'une communauté tsigane en Hongrie.
ART ET CULTURE
Péter Laki, La Hongrie, super-puissance musicale. István Hajdu, Esquisse des quarante dernières années de l'art hongrois. Éva Vámos, La Hongrie au cour de l'Europe centrale de la culture : littératures et réseaux d'intellectuels centre-européens.
http://www.nouvelle-alternative.org/ (site non mis à jour)

Erika et l'Emigrante le 6 octobre au Studio de l'Ermitage

Si vous êtes encore libres vendredi soir, et si vous aimez les chants tziganes, j'ai une idée pour vous! une jeune chanteuse d'origine tzigane vous enchantera avec sa voix pure et exceptionnelle : ERIKA et L' EMIGRANTE le 6 OCTOBRE à 21H
au STUDIO de L'ERMITAGE 8 rue de l'Ermitage , 75020 PARIS M° Jourdain entrée: 8 euros Vous passerez une très très bonne soirée ! à bientôt, Zsuzsanna

lundi 2 octobre 2006

Un ogre dans la ville - Roman de Mireille Disdero vient de paraître


J'ai le plaisir de vous annoncer la parution en septembre dernier de mon roman Un Ogre dans la ville, collection Exclamationniste - orchestrée par Marie-José Lallart et coordonnée par Cédric Yole - aux éditions de l'Harmattan.
Mireille Disdero

Quelques extraits sont visibles ici ou là sur le Blog de Mireille Disdero

dimanche 1 octobre 2006

Kultur Buli des Mardis hongrois de Paris 8 novembre 2006

Programme de la soirée

19 h - Début de la soirée - Accueil apéritif - Mix 100 % hongrois
20 h - Kati Gyenis, de sa belle voix, au timbre si particulier, caractéristique des campagnes hongroises, nous enchantera en entonnant les vieilles mélodies paysannes.
20 h 30
- Présentation du Quizz avec des prix à gagner dont un week-end à Budapest offert par Sofitel et Skyeurope
21 h -
D’Halluin – Pesovàr (Fest Noz)
Deux jeunes femmes, deux belles voix chantent et défendent un riche répertoire à danser de Haute Bretagne (donc en français dans le texte). Contrerond, suite de Loudéac, polka, pilé menu… Elles ont plus d’un tour dans leur sac pour vous inviter dans la transe. En chaîne ou dans le rond, l’essence et la fièvre des samedis soirs en fest noz est tribale. Laissez-vous aller, c’est une danse avec Flore D’Halluin et Zsòfia Pesovàr (une hongroise qui chante du trad breton ! Qui a dit que les Bretons étaient ultra nationalistes !?).

Le spectacle « Parallèles »
Les oiseaux, le rossignol, l’hirondelle peuplent l’imaginaire amoureux dans les chants de tradition orale européenne. Messagers des amoureux, ils symbolisent tour à tour l’être aimé, l’espoir, l’attente, la liberté… Parallèles met en résonance quelques grands thèmes des chansons bretonnes et hongroises comme les mal mariés, les tristes noces…

Pàrhuzamok
Az euròpai nèpdalokban madarak, fecskèk, pacsirtàk nèpesìtik be a szerelemi költèszetet. Megjelennek, mint az egymàstòl tàvollevő szerelmesek hìrvivői, de a remènyt, a vàrakozàst vagy a szabadsàgot is jelkèpezhetik. Breton ès magyar nèpdalok nèhàny nagy tèmaja, mint a megcsalt szerető kesergèse vagy a halàlra tàncoltatott làny balladàja visszhangzik a Pàrhuzamokban
21 h 30 - Mix 100 % hongrois
22 h - Zsuzsanna Várkonyi
Avec Zsuzsanna chaque moment est magique. Zsuzsanna Várkonyi, plus belle que jamais, chantera avec la grâce et la tendresse qui la caractérisent, ces airs tantôt tristes et envoûtants tantôt gais et enlevés, venus des temps lointains, de l'ancienne Transylvanie, de la campagne hongroise et des Tziganes qui la parcourent ... peut-être aussi des poèmes d'Attila József, mis en musique par Csaba Palotai, cet excellent guitariste de jazz qui sera peut-être de la soirée.
22 h 30 - Tirage du Quizz
22 h 45 à 24 h - Music et dance Mix 100 % magyar

Pendant la soirée un stand librairie, CD, DVD avec les ouvrages présentés aux soirées Mardis hongrois en présence des auteurs ou éditeurs (sous réserve de leur disponibilité) :
André Farkas pour son livre Budapest 1956 la tragédie telle que je l'ai vue et vécue
Vali Fekete et Sébastien Péchenart pour RANDEVÚ
Eva Füzesséry, auteure de Le Tango de l'Archange et Benoit Enderlin co-auteur
Adam Biro, éditeur pour Budapest 1956 La Révolution Photographies d’Erich Lessing - Textes d’Erich Lessing, François Fejtö, György Konrád et Nicolas Bauquet

György Raduly pour les films Clavis Films avec des DVD des films d'István Szabó, Miklós Jancsó, Béla Tarr, etc.

Un buffet campagnard permettra à chacun de déguster quelques spécialités hongroises.
Viktoria Sovák, jeune et talentueuse photographe hongroise exposera quelques-uns de ses travaux.
Projections numérique pendant la soirée des photos hongroises d'Alain Dodeler et des amis des Mardis hongrois de Paris.

Entrée libre

Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris Téléphone : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice, Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.org/

Elections municipales en Hongrie

"Les Hongrois sont appelés aux urnes dimanche pour des élections locales dont l'opposition de droite veut faire un plébiscite contre le premier ministre socialiste après deux semaines de manifestations suscitées par ses aveux de mensonges sur sa politique économique...
La coalition socialiste-libérale au pouvoir, qui l'avait emporté il y a quatre ans dans 17 des 23 principales municipalités du pays ainsi que dans 16 des 20 assemblées départementales, y compris à Budapest, semble promise à un recul au profit du principal parti d'opposition de droite, le Fidesz." Cyberpresse du 30 septembre 2006

"Le candidat dit indépendant Istvan Tarlos commence à y croire. Budapest, citadelle imprenable de la gauche, parfois qualifiée par les conservateurs de « ville du péché », pourrait bien tomber entre les mains de la droite...
Contre les sans-abri, les homosexuels et les « déviances publiques » : Istvan Tarlos, maire depuis 1994 du très huppé 3e arrondissement de la capitale, est un homme d’ordre. Outre le soutien des conservateurs du Fidesz, il a reçu celui du groupuscule d’extrême droite ouvertement raciste et antisémite Jobbik, qu’il n’a pas jugé bon de refuser." L'Humanité du 29 septembre 2006

"Les derniers sondages, publiés début septembre, donnaient une avance de 12 points au Fidesz sur les socialistes. Mais ils ont été réalisés avant les émeutes, qui selon les analystes, auraient plutôt nui à la droite...
«Le gouvernement continuera à mener une politique déterminée et sans équivoque sur la base du programme de convergence» de l'Union européenne, a-t-il promis. La Commission européenne avait validé mardi son programme d'austérité pour ramener le déficit public d'un montant record de 10,1% du PIB en 2006 à 3,2% en 2009.
Réconfortée par ce feu vert de Bruxelles, la coalition socialiste-libérale a concentré, ces derniers jours, ses attaques sur le Fidesz de Viktor Orban, accusé d'avoir incité par «sa rhétorique enflammée» les manifestants à troubler l'ordre public." Le Figaro du 30 septembre 2006