mercredi 31 octobre 2007

Le premier d'Israel Horovitz - lundi 5 novembre 2007 à Vitry


Chers amis magyarophones et non magyarophones,

Venez passer une magnifique soirée dans la compagnie d'une troupe théâtrale cosmopolite (la Compagnie des Inachevés) lundi, le 5 novembre à 21h au Gare au Théâtre de Vitry-sur-Seine.
Nous rejouerons notre dernier spectacle "Le Premier" d'Israel Horovitz dans la mise en scène étonnante et subtile de Monika Rusz avec Simone Keresztes, Jutta Wernicke, Lili Spyratos, Anna Fedorova et José luis Roig Prats sur la musique originale de Jozef Baàn.
L'auteur new-yorkais a manifesté son intérêt d'assister à cette représentation.
Tarif spécial magyar: 9 €
Il y a encore quelques places...
Dépéchez vous de réserver au 01 55 53 22 26 ou contact@gareautheatre.com ou monikarusz@wanadoo.fr

Gare au Théâtre
13, rue Pierre Sémard
94400 Vitry-sur-Seine
(A 20 mètres de la station du RER C)

Budapest : VAM’Art kortárs képzőművészeti project november 10-i GRAND OPENING meghívó


Les fiancés de Budapest (Le visage de la révolution) le 8 novembre 2007 à l'Institut hongrois de Paris

Documentaire de 52 mn d'Attila Kékesy sur une idée originale de Phil Casoar et Eszter Balázs en hongrois sous-titré français le 8 novembre à 19 h 30
Soirée spéciale organisée en marge de l'exposition "Traces de mémoire d'Endre Rozsda"
entrée gratuite

Le livre est paru en octobre 2006
Extrait du site de la Fnac

Mot de l'éditeur
C'est l'histoire d'un cliché légendaire de Paris-Match, une icône du photojournalisme et de la révolution hongroise de 1956. Qui était ce couple de jeunes gens révoltés ? Qui les a photographiés ? Que sont-ils devenus ? Les Héros de Budapest sont le récit de six ans de traque sur trois continents pour rassembler les pièces d'un mystère historique aux multiples ombres et facettes : le destin poignant des personnages ; le baroud des photoreporters à Budapest en pleine insurrection ; le sort contradictoire d'une image devenue à l'Ouest emblème de l'héroïsme et à l'Est caricature des " houligans ". Ce reportage rigoureux et inclassable, romantique et prenant, est riche d'une iconographie inédite. II rend hommage à ces Gavroches des faubourgs ouvriers de Budapest qui bravèrent les blindés de l'Armée rouge. Il fait revivre au lecteur la destinée inouïe d'une jeune rebelle bravache et magnétique, dont la vie aura été bouleversée par une photo. Phil Casoar est journaliste. Il a collaboré notamment à Actuel et à Libération. Il est l'auteur des Aventures épatantes et véridiques de Benoît Broutchoux (avec Stéphane Callens), et du documentaire Ortiz, général sans dieu ni maître (réalisé en compagnie d'Ariel Camacho et Laurent Guyot). En 1994, il préface et édite dans la collection " Bouquins " chez Robert Laffont les Œuvres autobiographiques d'Arthur Koestler. A la suite de cette publication, il se rend pour la première fois à Budapest, où il fait la connaissance d'Eszter Balazs. Eszter Balazs travaille aujourd'hui comme historienne à l'institut d'histoire politique de Budapest. Elle termine un doctorat en cotutelle à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, consacré aux rapports des intellectuels hongrois avec la France au tournant du XIXe et du XXe siècle. Elle a publié quelques articles et comptes-rendus dans des revues françaises, notamment la Revue d'histoire culturelle, Communisme, et Arkheia, revue d'histoire. Le n° 88 de la revue Communisme publie une traduction française de son Essai sur Jùlia Sponga du point de vue de l'histoire des femmes.

mardi 30 octobre 2007

Magyar filmek Párizsban - Films hongrois à Paris

Magyar filmfesztivál kezdődik november elsején a francia fővárosban. A Quartier Latin mozijában megrendezendő vetítéssorozat nyolc játékfilmet mutat be nyolc világhírű rövidfilm kíséretében. A Párizsi Magyar Intézet A FORRADALOM ARCA című dokumentumfilmet tűzi műsorra a fesztivál keretében.
A Marseille-ben és Aix-en-Provence-ban megrendezett magyar filmművészetnek szentelt vetítéssorozatokat követően Párizsban kezdődik magyar filmfesztivál november elsején.
La suite sur le site de Magyar Filmunió
Voir aussi le site du festival http://festivalcinehongrois.blogspot.com/

dimanche 28 octobre 2007

András Vigh, Frantz Loriot, Benoît Gazzal : concert au 7 Lézards le 3 novembre 2007

Frantz Loriot : violon alto
András Vigh : vielle à roue
Benoît Gazzal : contrebasse
Toutes les barrières musicales sont exclues, c'est un mouvement perpétuel hors genres pour ces trois inventeurs.
Pour András Vigh (Akosh S., Peter Brook, Joseph Nadj, György Szabados, etc...) la vielle est un synthétiseur avant la lettre. C'est l'instrument qui lui permet d'intégrer mélodie, harmonie et rythme à parts égales. Benoit Gazzal et sa "contrebasse survitaminée", et Frantz Loriot sont deux autres chantres de ce décloisonnement, vers une musique qui n'est qu'à eux et appartient à tous.
Entrée : 10/8 euros
19H

7 Lézards –club de jazz
10, rue des Rosiers 75004 paris
Métro : Saint Paul tél: 01 48 87 08 97

Ciné Traces - Cinéma hongrois à Paris - du 1er au 4 novembre 2007

Une interview de Szabolcs Hajdu.

L'histoire des paumes blanches est assez autobiographique mais en même temps c'est aussi l'histoire de la Hongrie. Aviez-vous cette intention dès le départ, que ce film dépasse l'histoire d'un personnage ?

Je ne voulais pas faire la critique directe de la société. L'aspect le plus important était de rester très proche de ce personnage central, de ce qui lui arrive, sans détour, sans tomber dans un film esthétique. La plus grande partie de l'action se passe dans le passé, mais je voulais que le film soit au présent. Je voulais que le spectateur sente que c'est ici et maintenant. Il y avait un danger imminent de se laisser tenter par l'esthétique rétro, tellement à la mode de nos jours (la Hongrie des années 80 aurait été un décor idéal).
La suite de l'interview sur le blog du festival http://festivalcinehongrois.blogspot.com/

Visible aussi sur ce blog une vidéo bande-annonce de son film "Les paumes blanches" qu'on pourra voir en avant-première lors de ce festival.
Toute l'information sur le Festival de cinéma hongrois sur le site http://festivalcinehongrois.blogspot.com/

samedi 27 octobre 2007

Nicolas II Esterházy, 1765-1833 - Un prince hongrois collectionneur au Musée du château de Compiègne du 21 septembre 2007 au 7 janvier 2008

La vie artistique dans l’Europe du XVIIIe siècle a été animée par la constitution de collections d’œuvres d’art, qui ont à leur tour contribué au développement des musées dans le courant du XIXe siècle. La famille Esterházy rassembla des œuvres d’art dès le début du XVIIe siècle, toutefois le plus grand collectionneur fut le Prince Nicolas II, un européen convaincu qui se passionna pour les peintures, dessins et gravures.
L’exposition présente un ensemble remarquable de plus de deux cents œuvres issues de ses collections, avec une magnifique sélection de peintures des écoles italienne (Véronèse, Strozzi, Bellotto), française (Le Brun, Le Lorrain), espagnole (Ribera), allemande (Cranach), flamande (Jordaens) et hollandaise. Dessins et gravures des mêmes écoles ainsi que des objets d’art et l’évocation de son mécénat musical complètent le portrait du collectionneur. Cette exposition offre une occasion unique d’admirer en France de nombreux chefs-d’œuvre conservés par le musée des Beaux-Arts de Budapest et par la fondation Esterházy à Eisenstadt.
Plus d'information sur le site du musée château de Compiègne

Hommage à Sándor Ferenczi à l'Institut hongrois de Paris le jeudi 6 décembre 2007

HOMMAGE A SÁNDOR FERENCZI
Soirée musicale, littéraire et psychanalytique
A l'Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Jeudi 6 décembre 2007

Sándor Ferenczi, père fondateur de la psychanalyse hongroise, fut l’un des meilleurs disciples et amis de Sigmund Freud. Il inspirait le bouillonnement culturel du début du 20e siècle à Budapest autour de la revue Nyugat, aux côtés de grands noms de la littérature hongroise comme Krúdy, Kosztolányi. Aujourd’hui sa maison à Budapest est mise en vente. La société psychanalytique Sándor Ferenczi, Hongrie ainsi que la Fondation Internationale Sándor Ferenczi, ont le projet d’acquérir la partie de la maison où il avait son cabinet de consultation et où il a rédigé son célèbre journal clinique. Ce lieu aura pour vocation d’abriter ses archives, d'accueillir des colloques et rencontres internationaux, des événements culturels et devenir un lieu convivial en même temps qu’un lieu dédié à la mémoire de Sándor Ferenczi.
Plusieurs personnalités du monde de la psychanalyse, avec la collaboration de diverses associations (l’Association « Mardis Hongrois » Paris - l’Associazione Culturale Sándor Ferenczi Italie - Imago East West Angleterre - Association Psychanalyse, Culture et Formation Paris…) ont voulu créer un événement pour soutenir ce projet. Les fonds récoltés lors de la soirée contribueront au financement de cette acquisition.

Programme :

18h : Documentaire de la télévision hongroise sur la vie de Sándor Ferenczi
19H30 : Concert, Lectures, Témoignages
Avec la Participation de :
Comédiens : Daniel Mesguich, Claudine Bachet , Fabienne Lottin
Pianiste : Alain Kremski
Chorale Delta avec Coline Serreau
Chanteuse lyrique Aline Jalliet
SUIVIE DE COCKTAIL HONGROIS
Entrée : 10/7€

Quatuor Takács au Théâtre de la Ville le 17 novembre 2007 à 17 h

HAYDN : Quatuor n° 74, Apponyi en ut majeur, op. 74 n°1
JANACEK : Quatuor n° 2, Lettres intimes
DVORAK : Quatuor n° 12, Américain, op. 96, B 172
Le Quatuor Takács, à l’origine purement hongrois, a reforgé progressivement son identité en intégrant deux musiciens anglo-saxons. De cette fusion sont nés un équilibre, une pureté de style, un niveau de maîtrise et d’exigence qui ont fait de l’ensemble l’un des plus éminents au monde. Fidèle parmi les fidèles du Théâtre de la Ville depuis plus de 20 ans, ils proposent ici trois joyaux du répertoire. Un modèle de perfection et d’invention signé Haydn, une ultime confession amoureuse d’un Janácek en pleine flamme et l’une des œuvres maîtresses de Dvorák où se conjuguent au point de se rejoindre folklore de bohême et musique noire américaine. Promesse d’un moment d’extase.

Jean-Michel Molkhou

jeudi 25 octobre 2007

Rendez-vous "Les lumières grises" le 26 octobre 2007 à 19 heures à l'Institut hongrois de Paris

Projection de photographies de Imre Benkő avec la présence de l’auteur.

"– L’appareil que je porte et la proximité avec les personnes que je photographie est déjà un signe pour celui qui m’approche. Dans son regard et ses gestes, je sais lire comment il va réagir. D’un simple coup d’oeil, je sens tout de suite s’il ne souhaite pas que je le photographie.
– Et qu’est-ce que tu fais dans ce cas-là ?
– Je laisse tomber."
Détail de l’interview de Imre Benkő par Sándor Bacskai dans la revue de photographie hongroise « Fotóművészet » 1999/3-4.

Imre Benkő a effectué la majeure partie de son travail (18 ans d’images) en tant que photographe officiel de l’Agence de Presse Hongroise.
En 1992 il devient photographe indépendant et réalise des reportages dans de nombreux pays du monde, du Vietnam à l’Afghanistan.

Il est surtout connu pour son travail sur les ouvriers hongrois de l’aciérie d’Ózd qu’il accompagna jusqu'à la destruction de celle-ci.
« Acélváros, Ózd 1987-1995 / Ville en acier, Ózd 1987-1995 »

Il est l’un des premiers à photographier Budapest autrement que dans sa représentation canonique, standardisée et officielle de capitale « propre ».
« Szürke fények / Lumières grises »

Benkő travaille sur du long terme. Il développe toujours ses projets dans un suivi relationnel et photographique. Son intérêt pour le sujet reste inséparable de l’expérience vécue ; il se projette dans la situation saisie pour en être partie prenante.
Documentariste flâneur, il explore la question de l’identité urbaine en se concentrant sur l’interaction dynamique des citoyens et de leur ville, masse multiethnique, globalisation, banlieues sans identité.
La représentation subjective des instants de la vie quotidienne qu’il nous décrit est appelée, selon les termes théoriques hongrois, « reportage autonome ».
Illés Sarkantyu

A l'occasion de son passage à Paris, «l'association des Mardis hongrois» organise une projection de ses photographies en partenariat avec l’Institut hongrois de Paris.

Au programme :
BUDAPEST 1970-2005
Lumières grises / Szürke fények (Budapest)
Blues (Budapest)
Visages / Arcok (Festival Sziget)
ACIÉRIE D’ÓZD 1987-1995
Acélváros / Ville en acier
Portraits des jumeaux / Ikerportrék
Entrée libre

Voir aussi le site http://www.fotografus.hu/i.benko qui présente ses photos et son CV

Imre Benkő a un palmarès impressionnant :
Il a reçu la médaille d'or au concours de la Worl Press Photo en 1975 et 1978, le prix Béla Balázs en 1981, le prix Pulitzer en 1991, le Grand prix de la photographie et du mérite artistique en 2004

1975-ben és 1978-ban aranyérmet nyert a World Press Photo pályázatán. 1981-ben Balázs Béla-díjat, 1991-ben Pulitzer Emlékdíjat, 2004-ben Érdemes művész és Magyar Fotográfia Nagydíjat kapott.

© BENKŐ Imre : Boulevard Lenin, Budapest, 1988

mardi 23 octobre 2007

Hongrie: Une manifestation fait 5 blessés

Des affrontements ont fait cinq blessés dans des affrontements entre la police et plusieurs milliers de partisans de l'opposition, qui se rassemblaient à la veille de l'anniversaire du soulèvement en 1956 contre l'occupation soviétique. Des cocktails molotov ont été lancé sur un camion équipé d'un canon à eau, non loin de l'opéra où le Premier ministre socialiste, Ferenc Gyurcsany, assistait à une cérémonie commémorative. Parmi les cinq blessés figurent trois photographes, précise l'agence de presse MTI, qui fait état de trois arrestations.
Source : Le Journal du Dimanche du 22 octobre 2007

Hier soir, quelques 2000 manifestants du Jobbik (extrême droite) et autres groupuscules se sont retrouvés sur la place Szabadsag, face au bâtiment de la télévision publique hongroise pour conspuer le gouvernement socialiste.
Déjà dimanche après midi, 600 membres de la Magyar Garda arborant des uniformes et des insignes noirs rappelant, selon leurs détracteurs, l'époque nazie ont solennellement juré à Budapest de défendre la Hongrie s'étaient retrouvés sur la Place des Héros.
...De nombreuses voitures ont été utilisées comme barricades et des cocktails Molotov ont été lancés contre les camions anti-émeute de la police. Comme d'habitude, le calme est revenu dans les rues de Budapest aux alentours de minuit.
...L'affrontement a été relativement violent et même un photographe de Reuters a été blessé.
Source Lepetitjournal.com du 23 octobre 2007

lundi 22 octobre 2007

Couleurs de femmes, l'été - de Kazem Shahryari - Théâtre Jean Vilar de Vitry les 24 et 25 novembre 2007


Cliquer sur les images pour les agrandir
Voir aussi l'article consacré à "Couleurs de femmes, l'été" sur le Blog des Mardis hongrois de Paris

Les paumes blanches - Samedi 3 novembre 2007 à la Filmothèque du Quartier-Latin


En avant-première exceptionnelle avant sa sortie dans les salles de l'hexagone :« Les paumes blanches » de Szabolcs Hajdu (2005), sera présenté au cinéma La filmothèque-Quartier latin, dans le cadre de Ciné traces, festival de cinéma hongrois, en présence du réalisateur le samedi 3 novembre 2007 à 20 h.
Nous sommes au début des années 80. Miklós a une dizaine d’années. Sa vie semble avoir été placée sous le signe de la grisaille, semblable aux murs des HLM qui bordent les rues sans joie de la Hongrie communiste. Miklos ne trouve pas davantage de réconfort dans la chaleur du foyer ; ses parents ne s’intéressent à lui que s’il rapporte des médailles sportives à la maison car chaque jour, il s’entraîne pour devenir gymnaste. Ce petit milieu est comme un microcosme qui reproduit les mécanismes du régime autoritaire. Car l’entraîneur fait subir aux apprentis gymnastes un système de discipline fondé sur la terreur, la dénonciation et la répression.
Alors que le jeune héros cherche à échapper à la gravité de son existence par la gymnastique, il est sans arrêt ramené à la brutalité de la vie terrestre.
Une blessure brise sa carrière et Miklós émigre au Canada. Il commence par reproduire la violence dont il a été victime dans sa jeunesse...

Pour son troisième film, Szabolcs Hajdu confirme son talent fondé sur un langage visuel original.

Le film choisit subtilement le chemin de traverse plutôt que la voie de la facilité : au lieu de glorifier la victoire à tout prix, il préfère raconter le parcours d’un personnage qui cherche son équilibre, l’équilibre fragile du funambule qui fait de la légèreté une quête perpétuelle."Paumes blanches" est certes une œuvre de fiction mais s’inspire de la vie du réalisateur.... http://www.epicentrefilms.com/
Rencontre/débat avec Szabolcs Hajdu après la projection du film.
Toute l'information sur le Festival de cinéma hongrois
LA FILMOTHEQUE QUARTIER LATIN
9 rue Champollion 75005
Présente du jeudi 1er au dimanche 4 novembre
LES TRÉSORS DU CINÉMA HONGROIS

Attila József toujours vivant sur Indigo

Mireille Disdero qui publie Indigo un blog très beau par ses textes (les siens et ceux des autres, poésies, proses) ses images, le climat poétique qui y règne... interroge régulièrement Attila József, l'un des grands poètes du XXème siècle. Elle vient de publier Un Homme ivre sur le rail (Részeg a síneken). J'ai déjà présenté ce blog ici-même. Allez lui rendre visite régulièrement, de jolies surprises vous y attendent.
http://indigo.over-blog.com.over-blog.net/

Budapest : Les néonazis ont leur milice

Quelque 600 membres du groupe paramilitaire hongrois d'extrême droite ont prêté serment hier. Des organisations de défense des Tziganes et des mouvements juifs ont demandé l'interdiction du groupe.
...
La Garde hongroise a choisi un drapeau rappelant la bannière rayée rouge et blanc des Croix fléchées, responsables durant la Seconde Guerre mondiale de la déportation de 450 000 juifs hongrois vers les camps de la mort.
Ce groupe pratique une rhétorique militante ouvertement dirigée contre les homosexuels, les juifs et les Tziganes.
...
Selon Levente Jonas, les dirigeants de la Garde hongroise pressent leurs membres de se familiariser avec le maniement des armes, «en particulier à cause de la résurgence des crimes commis par des Tziganes».
Des passants ont déclaré avoir honte de l'existence de ces extrémistes racistes en Hongrie."
Source et totalité de l'article sur lematin.ch du 21/10/2007

dimanche 21 octobre 2007

La Hongrie entre liberté et révolte : in memoriam 1956 - Mardi 23 octobre 2007 à la Sorbonne


Mardi 23 octobre 2007 à 20h30 SORBONNE - AMPHITHEATRE RICHELIEU - 17, rue de la Sorbonne, Paris 75005
Situé dans un carrefour géographique importante de la vieille Europe, la Hongrie a été rarement terre de liberté et très souvent terre de révolte. Des centaines d’années d’occupation turque, autrichienne et soviétique ont appris à ce peuple les différentes techniques de survie et ont éveillé en lui une obstination de la liberté. Résistance militaire ou civile et révolutions: tels étaient les moyens d’autodéfense élaborés par les Hongrois, clercs et paysans, aristocrats et citoyens. La poésie hongroise reflète aussi cette soif inassouvie de liberté d’expression et d’action. Cachée ou directe, la parole lyrique y était toujours refuge et remède dans les moments historiques les plus difficiles.
Le concert de Kaláka, ensemble musical couronné des plus grandes distinctions d’Etat en Hongrie, rend hommage à la révolution de 1956 contre la domination soviétique avec dignité et humour, perspectives historiques et littéraires. Le poète János Lackfi, en tant que commentateur francophone de la soirée, donnera un résumé des textes chantés en hongrois et élargira les connaissances du public en citant anecdotes et faits historiques ou littéraires. Ces quelques phrases graves ou ludiques éviteront les extrémités et les facilités mais jamais les profondeurs.
L’ensemble Kaláka allie la musique folk de différents peuples d’Europe, d‘Amérique du Sud, d’Afrique ou d’Asie au jazz, à la chanson française, au rock’n roll ou à la musique classique. La multiplicité se reflète dans le choix de leurs instruments (uniquement acoustiques) qui contribuent à l’atmosphère de leur art unique partagé entre lyrisme et humour, sensibilité et grotesque. Le nom de l’ensemble est devenu un emblême, un mythe en Hongrie.
Les membres de l'ensemble et leurs instruments: Gábor Becze: contrebasse, guitare ; Dániel Gryllus: flûtes, cithare, flûte de Pan, clarinette, clatinette hongroise (tárogató), cornemuse ; Vilmos Gryllus: violoncelle, guitare, charango, luth, guimbarde ; Balázs Radványi: mandoline, guitare à 12 cordes, ukulele, cuatro, alto, kalimba

Si vous êtes intéressés à participer à ce concert, veuillez envoyer votre nom à l'adresse e-mail accueil@instituthongrois.fr
Entrée libre

Un programme hongrois bien riche et varié dans les jours qui viennent

Le calendrier des manifestations hongroises à partir de cette fin de semaine

  • Mardi 23 octobre 2007 à 20 h 30 - Concert de Kaláka à la Sorbonne
  • Vendredi 26 octobre 2007 - 19 h - Les Mardis hongrois invitent le photographe Imre BENKŐ à l'Institut hongrois de Paris Les lumières grises
  • Dimanche 28 octobre 2007 - à partir de 17 h - Les Mardis hongrois de Paris s'associent à une grande fête à l'Institut hongrois de Paris
  • Mardi 30 octobre 2007 à 19h00 Vernissage à l'Institut hongrois de Paris de l'exposition Rozsda : Traces de mémoire qui se déroulera du 31 octobre au 16 novembre 2007 Le blog des Mardis hongrois de Paris
  • Du jeudi 1er au dimanche 4 novembre 2007 - Ciné Traces - Festival de cinéma hongrois à Paris LA FILMOTHEQUE QUARTIER LATIN 9 rue Champollion 75005 Tout le programme et informations utiles sur Le blog du festival

samedi 20 octobre 2007

Enikö Szilágyi en concert à Paris

"Je voudrais me métamorphoser en ce que le monde devrait être
Je suis née à l' ombre rafraîchissante des platanes de Klausenbourg (Cluj , Kolozsvar) à l ' Ouest de la Roumanie , en Transylvanie. J'ai été bercée dans deux langues, le roumain et le hongrois. Cette dualité de la culture, m'a fait découvrir la notion " d' horizon".

24 octobre 2007 : Théâtre de la Vieille Grille - UN KADDISH POUR BARBARA - 21h
31 octobre 2007 : Théâtre de la Vieille Grille - UN KADDISH POUR BARBARA - 21h
4 novembre 2007 : Théâtre de la Vieille Grille - UN KADDISH POUR BARBARA - 17h
12 novembre 2007 : Theatre Dejazet - Paris - Spectacle musical BONSOIR BARBARA - 20h 30
19 novembre 2007 : Théâtre de la Vieille Grille - UN KADDISH POUR BARBARA - 20h 30
23 novembre 2007 : Salle Gaveau - Paris - HOMMAGE A BARBARA de TOKYO à PARIS - 20h
25 novembre 2007 : Théâtre de la Vieille Grille - UN KADDISH POUR BARBARA - 20h 30

Le site officiel de Enikö Szilágyi

Interview de Robert Hász

Ecrivain hongrois, conteur magyar
INTERVIEW DE ROBERT HASZ


Troisième roman du Hongrois Robert Hasz, 'Le Prince et le moine' met en scène une période méconnue : le XIIIe siècle magyar. Superbe fresque, ce roman est porté par un souffle épique qui tranche dans cette foisonnante rentrée littéraire. Interroger l'écrivain est l’événement qui prolonge le plaisir de sa lecture.

L'interview sur evene.fr

Voir aussi le Blog des Mardis hongrois de Paris

jeudi 18 octobre 2007

Poésie rock (lecture musicale) d'Attila Jozsef à Bordeaux lundi 22 octobre 2007

Poésie rock (lecture musicale) d'Attila Jozsef (poèmes choisis et mis en espace: Kristina Rady) sera présentée au Théâtre national Bordeaux en Aquitaine, le lundi 22 octobre à 20 heures, en clôture du festival girondin Lettre du monde dont l'édition 2007 est consacrée à la littérature d'Europe centrale.

Attila József, par Kristina Rády
Une évocation du poète hongrois (1905 -1937), dont une grande partie de l’oeuvre poétique
fut traduite récemment aux éditions Phébus sous le titre Aimez-moi, et dont plusieurs autres poèmes devraient être publiés dans une traduction de Kristina Rády, ancienne directrice artistique de l’Institut hongrois de Paris, traductrice littéraire, professeur à l’Institut d’Études Européennes à l’Université de Paris 8.
Talence / Librairie Georges / 18h
PALABRES & LECTURE

Attila József 37-07,
par Denis Lavant et Serge Teyssot-Gay

Poèmes choisis, adaptés et mis en espace par Kristina Rády. Voix en hongrois de Zsolt Nagy et Kristina Rády, décor de Franyo Aatoth, scénographie d’Yves Collet.
« Fils d’une blanchisseuse et d’un ouvrier savonnier, Attila József tient rang, aux côtés de Lorca, de Rilke, de Pessoa et d’Apollinaire, parmi les plus grands poètes du XXème siècle. Ce qui ne l’empêche pas d’être royalement ignoré des lecteurs de langue française ; malgré une oeuvre –précoce mais brève de quinze ans – d’une séduction et d’une spontanéité inouïes, placée toute sous le signe d’une insurrection centrale contre la laideur du monde, soulevée de bout en bout par une force noire, sauvage. Le poète au prénom barbare, « né avec un couteau entre les mains », ne sait pas se servir de ses armes, sinon contre lui-même. Après une vie de lutte à corps perdu contre tout ce qu’un train de marchandises peut véhiculer, le poète se rend à trente-deux ans, et va trouver la mort au-devant d’un train, en s’inclinant, paraît-il, sous les roues comme en priant. »
Kristina Rády

Bordeaux / Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine TNBA / 20h
Entrée payante. Pour les tarifs, se reporter au programme et au site du théâtre tnba.org.
En partenariat avec le TNBA et Musiques de Nuit.
Co-production : Comédie de Reims, S/Z productions et Spedidam

mercredi 17 octobre 2007

Grande fête le dimanche 28 octobre 2007 à l'Institut hongrois de Paris



Celui qui vivait comme un rhinocéros : Alexandre Csoma de Korös (1784-1842), le vagabond de l'Himalaya

La présentation de l'éditeur
C'est l'histoire véridique d'un personnage extraordinaire, au destin ironique et à la gloire involontaire. Parti sans un sou pour trouver en Asie centrale les origines de la langue hongroise, Alexandre Csoma de Kőrös (1784-1842) a fondé la tibétologie, par le hasard d'une rencontre avec un vétérinaire-explorateur, qui le charge d'établir un dictionnaire tibétain. Son université ? Une cellule sans chauffage du Zanksar, la région la plus sauvage de l'Himalaya, où Csoma de Kőrös est le premier Occidental à pénétrer.

Son travail presque achevé, il rejoint l'Inde anglaise, où on le prend d'abord pour un espion. Mais rapidement l'Asiatic Society, soucieuse de profiter de son savoir, se décide à l'engager, à le rétribuer. Csoma répond avec hauteur : «Si j'étais riche, j'aurais considéré comme un honneur de payer pour accomplir une tâche aussi agréable. Ne l'étant pas, je ne puis accepter aucune somme pour cela.»Alors qu'il se décide à reprendre sa quête linguistique avec, enfin, une chance d'aboutir, le savant obstiné meurt aux portes du Tibet.

Des Carpates à l'Himalaya, le parcours singulier de cet ascète est aussi un fabuleux voyage à travers les langues, les civilisations, les religions, à la rencontre d'autres individus hors du commun, et à l'orée du «Great Game» pour la maîtrise de l'Asie.Nul doute, Alexandre Csoma de Kőrös n'est pas un homme de notre temps. Mais il est peut-être celui de l'avenir.

Sylvain Jouty, né en 1949, a publié cinq romans et trois recueils de nouvelles, la plupart chez Fayard.

Auteur : Sylvain Jouty
Genre : Romans et nouvelles - français
Editeur : Fayard, Paris, France
Collection : Littérature française
Prix : 20.00 €

Voir aussi le site Passiondulivre.com

Liberté de la presse : la Hongrie pas si mal placée

Classement des 31 premiers pays selon leur degré de respect de la liberté de la presse
Source : Reporters sans frontières

1 - Islande et Norvège
3 - Estonie et Slovaquie
5 - Belgique, Finlande et Suède
8 - Danemark, Irlande et Portugal
11 - Suisse
12 - Lettonie et Pays-Bas
14 - République tchèque
15 - Nouvelle-Zélande
16 - Autriche
17 - Hongrie
18 - Canada
19 - Trinidad et Tobago
20 - Allemagne
21 - Costa Rica et Slovénie
23 - Lituanie
24 - Royaume-Uni
25 - Maurice et Namibie
27 - Jamaïque
28 - Australie
29 - Ghana
30 - Grèce
31 - France

La suite du classement, les critères pris en compte pour l'établir, les explications plus détaillées sur le site de Reporters sans frontières

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 16 octobre 2007 : les photos



D'autres photos sont visibles sur le site photos des Mardis hongrois de Paris

Etoile rouge - Vörös csillag

"La bière Heineken a des relents totalitaires pour les petits porteurs hongrois. Les actionnaires individuels réclament la suppression de l’étoile rouge qui orne le logo du brasseur néerlandais. Autoriser ce motif, c’est permettre toutes les dérives, estime leur association, qui a porté l’affaire en justice. Le Code civil hongrois interdit la représentation des symboles communistes et fascistes. Si l’on autorise l’étoile rouge, plaident-ils, comment pourra-t-on interdire la vente de peluches arborant l’insigne SS ou de biscuits frappés de la croix gammée ? L’argument n’a pas convaincu les juges hongrois. “Dans ce cas précis, ont-ils statué, on ne peut considérer que l’utilisation de l’étoile rouge [par Heineken] marque une identification aux principes communistes.” Les petits porteurs n’en démordent pas : ils ont fait appel près du parquet de Budapest. Manifestement, la vengeance est une boisson qui se boit frappée. Lors du rachat, en 2004, par le groupe batave de la société Brau Union, les actionnaires individuels, s’estimant lésés, s’étaient manifestés à plusieurs reprises. (Index, Budapest)" Source Courrierinternational.com

Les petits actionnaires sont de grands c.... Qu'ils boivent plutôt de la bière belge ou allemande.
Egészségdre !!!

dimanche 7 octobre 2007

Budapest Breakbeat Night 3 - les 17, 18, 19 et 20 octobre 2007


Sziasztok!
Örömmel hírdetjük, hogy a Budapest BreakBeat Night már 3. kiadásához érkezik. Valamint jó hír az is, hogy DJ-inket egyre többen ismerik és hívják játszani.
Következő nagy buli október 20-án lesz a OPA-ban (9 rue Biscornet, 75012, M: Bastille).
Gyertek el! Aki már volt, az tudja, milyen jó hangulat vár rá, aki még nem, annak bűn lenne kihagyni egy ilye jó bulit.
Sok szeretettel várunk tehát Titeket!
Culture Cherry és tehetséges DJ csapata

jeudi 4 octobre 2007

Imre BENKŐ, un grand photographe hongrois le 26 octobre 2007 à l'Institut hongrois de Paris

© BENKŐ Imre: Lenin körút. Budapest, 1988
© BENKŐ Imre : Boulevard Lenin, Budapest, 1988

Imre Benkö est l'un des plus grands photographes hongrois contemporains. A la demande des Mardis hongrois de Paris, Imre Benkő a bien voulu accepter de faire une présentation de son travail le 26 octobre 2007 à partir de 19 h à l'Institut hongrois de Paris. Bientôt plus d'information sur cette manifestation à ne manquer sous aucun prétexte.

Un aperçu du travail d'Imre Benkő est visible sur le site http://www.fotografus.hu/i.benko

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 2 octobre 2007 consacrée à Akos Kertész et son roman Makra : les photos




D'autres photos sont visibles sur le site photos des Mardis hongrois de Paris

mardi 2 octobre 2007

Ciné Traces - Cinéma hongrois à Paris - du 1er au 4 novembre 2007


Le Festival Ciné Traces

présente « LES PAUMES BLANCHES » en avant-première de sa sortie en France, le samedi 3 novembre à 20 h.
Débat/Rencontre avec le réalisateur Szabolcs Hajdu après la projection, au cinéma :
Filmothèque Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 Paris

Ciné Traces
est un tout nouveau festival* consacré au cinéma Hongrois.
Dates : du jeudi 1er au dimanche 4 novembre 07 à la Filmothèque Quartier latin,
Deux séances par jour : 18 h et 20 h.
Ciné Traces propose
1) Pour la 1ère fois en France, les plus beaux court-métrages hongrois qui ont gagné un Oscar ou une Palme d’or à Cannes :
Ouverture (Palme d’or, 1965), La mouche (Oscar, 1981), Moto perpetuo (Palme d’or, 1981), Vent (Palme d’or, 1996), Après la pluie (Palme d’or, 2002)….A ne pas manquer : « Toi », un bijou primé à Cannes en 1963, signé par un jeune réalisateur de 25 ans qui connaîtra plus tard une renommée mondiale avec Méphisto et Colonel Redl : István Szabó.
2) Des classiques des grands maîtres du 7ème art hongrois :
« Silence et cri », un chef d’œuvre de Miklós Jancsó (1968)
« 25, rue des pompiers » de István Szabó (1974).
« Le témoin » de Péter Bacsó (1981), prix spécial à Cannes)
« « Le temps suspendu » de Péter Gothár (1982, prix de la jeunesse à Cannes)
3) Les long-métrages de jeunes réalisateurs talentueux, primés dans de nombreux festivals :
« Moskva tér » de Ferenc Török (2001). Une comédie sans prétentions mais profonde sur l’apathie et la confusion de la jeunesse en 1989, au moment de la chute du communisme.
« Kontroll » d’Antall Nimrod (2004). Un western urbain assez déjanté, parodie post-moderne du bon, du méchant et du truand qui se déroule dans le métro de Budapest. Les bons : les contrôleurs qui essaient désespérément de faire leur métier. Les méchants : les voyageurs, champions du sport national qui consiste à frauder la société de transport budapestoise. Et les truands : un affreux criminel masqué qui rôde dans les souterrains. Avec de talentueux jeunes comédiens (Sandor Csányi, devenu une vedette depuis ce film) et l’excellente musique électro de Neo.
« L’hôte de la vie » de Tibor Szemzö (2006). Ce film retrace la vie d’Alexandre Körös de Csoma, un érudit parti de Transylvanie au Tibet où il vécut et écrivit le premier dictionnaire tibétain. Tourné au Tibet, puis artificiellement « vieilli » pour avoir l’air d’archives, c’est un « Journal de voyage » imaginaire, c’est-à-dire écrit en images…et commenté par …Csoma et un mystérieux narrateur. Très original.
Et « Les paumes blanches » de Szabolcs Hajdu (2005). Un jeune gymnaste embrigadé et contraint à devenir champion dans la Hongrie communiste échoue, une fois sa carrière brisée, au Canada. Il commence par reproduire la violence dont il a été victime dans sa jeunesse. Mais il évoluera pour finalement atteindre l’équilibre et la paix que cherche son âme.
Prix des places : 7 euros – Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi, seniors) pendant tout le festival : 5 euros.
Horaire des séances : consulter Pariscope et l’Officiel des spectacles
Et le site du festival : http://festivalcinehongrois.blogspot.com/
-------------------------------
Organisé par l’Association des amis d’Endre Rozsda avec le soutien de l’Institut hongrois de Paris, de l’Institut français de Budapest, de Magyar Filmunió et de l’Association des Mardis hongrois de Paris.

Le quartier juif de Budapest saccagé : des images accablantes

Une conférence de presse a été donnée par l'Association Óvás! le 25 septembre dernier sur les ruines des immeubles classés de la rue Sip. Ces immeubles appartenant à l'investisseur Péter Tordai, ex-président de la fédération des communautés juives (Mazsihisz) ont été démolis avec la complicité des autorités du VIIème arrondissement et de l'Etat hongrois, pour laisser la place à un ... hôtel de luxe de 8 ou 9 étages à proximité immédiate de la grande synagogue de la rue Dohány. Rappelons que l'Association Óvás! lutte depuis des années pour qu'un moratoire sur les démolitions soit pris, que soient réalisées des études d'aménagement sérieuses et indépendantes des investisseurs garantissant la préservation du patrimoine architectural tout autant que les intérêts des habitants.
Des pans entiers, de ce quartier l'un des plus anciens de Budapest, hier encore truffé de richesses architecturales irremplaçables, sont soumis à la loi d'investisseurs sans scrupule et sont voués à la destruction en raison de la corruption et de l'inanité ou de la complicité des autorités.
Dans le cas de la rue Sip, comme dans bien des cas, on détruit des bâtiments classés pour y construire des immeubles d'une nullité architecturale affligeante, hauts de 8 à 9 étages (occupation du sol maximale pour un bénéfice maximal).
D'autres images et des informations sur le blog Sauvez Budapest

lundi 1 octobre 2007

Ákos Kertész dédicacera son roman Makra le 2 octobre lors de la prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris

"Ferenc Makra, et ses quatre compagnons, tous de la localité de Pestlorinc* furent arrêtés un lundi de Pâques, à l'aube. Après une semaine de détention préventive, Makra fut libéré, alors que les autres étaient déférés au Parquet. Le jour de sa libération, donc le premier lundi après Pâques, Makra quitta la maison de ses parents, ses affaires réparties entre une petite valise en carton, un sac à pain remontant à la deuxième guerre mondiale et un simple filet à provisions. Le lendemain, mardi, il démissionna de l'usine où - mise à part la période de son service militaire - il avait travaillé sans interruption depuis ses années d'apprentissage. Ainsi débuta la vie atypique de Ferenc Makra, en même temps que son combat en vue de s'engager dans cette ornière que suit la grande majorité des humains."
* Banlieue de Budapest

C'est ainsi que débute le roman de Ákos Kertész et dans cette dernière phrase toute la tonalité du livre est donnée. Makra pourrait être un héros existentialiste. Ce roman écrit dans les années 70 me rappelle l'Etranger d'Albert Camus ou les héros sartriens. Il y a quelque chose de cette profonde conscience de l'absurde chez Makra. C'est un étranger au monde, à sa vie, un étranger à tout, un type décalé. Je pourrais dire aussi que c'est le prototype du juif errant cherchant à s'assimiler ou de l'exilé, expatrié qui cherche à s'adapter au monde environnant, qui voudrait se fondre dans la masse mais pour qui le monde extérieur reste à jamais interdit. D'ailleurs Makra, en raison de son aspect physique est pris tantôt pour un juif tantôt pour un tsigane, assimilations dont il se défend plus ou moins laissant parfois planer l'ambiguïté. "Il se demandait sérieusement après avoir lutté, depuis l'âge de raison, contre cette idée, s'il n'était pas différent de la majorité des gens."
Makra plaît aux femmes. Quatre personnages féminins ponctuent son parcours. Zsuzsa, une fiancée richement dotée fait une courte apparition au début du roman. Puis arrive Vali, femme moderne, artiste, libérée, militante, qui agit en révélateur de l'artiste qui sommeille en Makra. Une passion réciproque les réunit et les sépare. Il y a enfin Magdus à laquelle "il était lié... par dix années de luttes et de peines communes, par cet enfant..." Magdus, femme ordinaire, stupide, sans relief représente "cette ornière que suit la grande majorité des humains" et que Makra finit toutefois par tromper avec la Sztanek.
Et puis Vali réapparaît encore fugitivement dans la vie de Makra à la faveur de la révolution d'Octobre 56. Kertész ne l'évoque pas comme une contre-révolution (ce qui fut toujours la thèse officielle du pouvoir stalinien) ce qui indique une certaine liberté de ton et mérite d'être souligné puisque ce roman a été écrit dans les années 70, une époque encore largement marquée par la normalisation et la répression.

Ce livre donne aussi une bonne idée de la Hongrie de cette époque-là, c'est une belle description du monde des "démocraties populaires".
Enfin, dernière chose que je voudrais souligner, il est rare que le héros d'un roman soit un authentique prolétaire.
Un beau livre que je recommande.
J.P.F.

Makra : Roman de Ákos Kertész paru en français aux éditions l'Harmattan
Traduit du hongrois par Georges Kassai et Gilles Bellamy.

L'auteur dédicacera son livre dans les deux versions française et hongroise le mardi 2 octobre 2007 à partir de 20 heures lors de la prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris à la brasserie A Saint Jacques, 10 rue Saint Martin 75004 Paris - Métro Châtelet ou Hôtel de Ville

Endre Rozsda : une exposition à l'Institut hongrois - un festival de cinéma hongrois

"Rozsda, Traces de mémoire" du 30 octobre au 16 novembre 2007
L’exposition « Traces de mémoire « à l’Institut hongrois de Paris présente les multiples facettes de cet artiste exceptionnel qu’était le peintre Endre Rozsda. Sont exposées ses toutes premières photos, ses croquis des années 50 et l’explosion des couleurs de son exil parisien célébrée par André Breton.

Un festival de cinéma hongrois.

Tous les films hongrois que vous avez toujours voulu voir …
Du 1er au 4 novembre 2007 réservez dés maintenant vos soirées.
Un festival de films hongrois s'annonce avec une programmation très, très alléchante...
Programme organisé par l’Association des amis d’Endre Rozsda, en parallèle à l’exposition « Traces de mémoire » à l’Institut Hongrois à Paris. Endre Rozsda, peintre, dessinateur et photographe, grand cinéphile, était passionné par l’image et les multiples reflets dont elle est porteuse. Il eut sans doute été ravi de s’associer à Ciné Traces et de découvrir les jeunes cinéastes qui y seront présentés.

Le blog Festivalcinehongrois donnera des informations complètes sur l'exposition et sur le festival de cinéma hongrois.

Dansons ensemble : Vendredi 05 octobre 2007 à 18h30 à l'Institut hongrois de Paris

Atelier de danse traditionnelle hongroise. Avec la participation de Katalin Gyenis (chant), de Júlia Eredics, Péter Ertl (danse) et l’orchestre Merkati.

DANSONS ENSEMBLE (Táncház) à l'Institut hongrois - vendredi 5 octobre 2007 à 18 h 30 (enfants) et à 19 h 30 (adultes)
Dés 18H30 Kati et son orchestre se feront un grand plaisir de vous accueillir. Atelier de danse traditionnelle de Hongrie - Katalin Gyenis (chant) Après une première série pleine de succès, l'Institut hongrois continue en 2007 son atelier de danses traditionnelles en offrant au public une musique authentique et variée, l'enseignement des pas, une ambiance accueillante et un buffet hongrois exceptionnel.
Entrée : 5 €/3 €
Association Vincentinum et Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Rozsda : Traces de mémoire du 31 octobre au 16 novembre 2007 à l'Institut hongrois de Paris

Photos entre 1933 et 1947, dessins entre 1948 et 1957

Vernissage : Mardi 30 octobre 2007 à 19h00 Institut Hongrois
En partenariat avec l’Association des Amis d’Endre Rozsda, le Musée National de la Photographie (Kecskemét, Hongrie) et les Archives de l‘Université Central Européene de Budapest.

« Celui qui cherche des clichés des années 50 dans ces illustrations en sera pour ses frais. Il n’y trouvera pas un seul ouvrier modèle aux muscles saillants, un seul émule souriant de Stakhanov, ni les fameux manteaux de cuir noir et les voitures aux rideaux fermés. Mais il va découvrir des lieux paisibles et neutres : piscines, hôpitaux, salles de concert, cafés et jardins publics sans aucune trace de foi béate, ni des visages marqués par la terreur. Il verra simplement une ville qui vit tant bien que mal au quotidien. (...) » Gábor Pataki

En présence de Károly Kincses ancien directeur du Musée National de la Photographie de Hongrie.
Le site officiel d'Endre Rozsda, peintre, dessinateur et photographe (Hongrie 1913 - France 1999)
Institut Hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris – Métro Saint Sulpice.
01.43.26.06.44
Horaires d’ouverture de l’exposition :
Lundi-jeudi : 9 h 00 – 20 h 00
Vendredi : 9 h – 19 h
Samedi : 14 h – 19 h