vendredi 21 mars 2008

Csillagok

Csütörtök, február 21.

Csillagok.

De ma terre à la Tienne, chaque soir, chaque nuit s’éveillent les étoiles. Emergeant de marées de glaise et d’ennui, de déserts de paroles, de bris de glaces, sans tain, sans teinte que celle des brouillards d’hiver, Te voilà à mille miles, venue à la rencontre de nos destins. Tu déchires, on peut le dire, la nuit d’un silence d’offrande où je Te tends la main. Sourire de chaque instant, même quand les pluies m’épuisent, Tu n’as de cesse de faire parler de Toi. Ton silence rejoint les planètes défilant à contre-jour, c’est que Tu files sous d’autres cieux, Tu T’affaires entre clé de sol et clé de ciel et reviens Te poser, fidèle, au bord des yeux qui T’attendent.
Au-dessus de la ville : Tes lumières pointillent et décillent les regards les plus soudés : guirlandes pour les ponts, clignotants aux faîtes des grues, chemins en faisceaux des artères où bat Ton peuple, corolles d’étincelles aux pics des églises, doux lumignons dans la main des jardins, douce lumière dans les yeux du lutin : et ce soir-là une étoile est née, envolée de Ta Terre.
Il ne me reste plus qu’à l’apprivoiser !

Anne Fénié

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