samedi 13 septembre 2008

George Soros, le philanthrope qui aime se faire détester

"Généreux bienfaiteur, il est accusé de déstabiliser en sous-main les régimes autoritaires d'ex-URSS. Milliardaire spéculateur, il prend un malin plaisir à défendre dans son dernier essai sur la crise financière un contrôle accru des marchés. A 78 ans, Soros reprend sa croisade iconoclaste contre l'ultralibéralisme. Son but : sauver le capitalisme et entrer dans la légende...

George Soros est né György Schwartz en 1930 à Budapest dans une famille juive bourgeoise. Son père, Tivadar, avocat, avait épousé une femme issue d'une influente famille et décidé de ne travailler que deux heures par jour. Il put ainsi se consacrer à l'éducation de ces deux fils, dont György était le cadet, et à la réflexion. Internationaliste convaincu, il se passionna pour l'espéranto, la langue universelle inventée au XIXe siècle, que son fils comprend toujours. Celui-ci vit une enfance heureuse jusqu'à l'invasion nazie en 1944. Grâce à l'entregent de Tivadar, la famille Soros obtient de faux papiers et échappe à la déportation massive des juifs de Hongrie."
Extrait d'un article paru dans le Monde du 12/09/2008

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