jeudi 13 novembre 2008

Le pire de la crise reste à venir pour les Hongrois

"Quand il a voulu s'acheter sa Citroën Picasso à crédit, Attila n'était pas le seul Hongrois à se sentir à l'abri. C'était en 2004, son pays venait de rejoindre l'Union européenne, le premier ministre socialiste, Ferenc Gyurcsany, assurait sa réélection de 2006 en laissant filer les déficits publics et promettait pour un futur proche - ajourné d'année en année - l'entrée du pays dans la zone euro.
Quatre ans plus tard, la Hongrie frôle la faillite. M. Gyurcsany a réagi à temps en sollicitant l'aide du Fonds monétaire international, de l'Union européenne et de la Banque mondiale, qui ont accordé un prêt total de 20 milliards d'euros...

...le plus dur est à venir. Le gouvernement a déjà prévu, entre autres mesures, le gel des salaires et la suppression du 13e mois des fonctionnaires. "Ce sera très dur pour les Hongrois", prévoit Arpad Kovacs, président de la Cour des comptes. "L'année 2009 sera l'une des plus difficiles des vingt dernières années", renchérit Peter Futo, président de la confédération des employeurs. Le parti conservateur-libéral Fidesz, qui s'apprête à ne pas voter le budget, espère tirer profit politique d'un plan d'austérité draconien et mis en place, selon lui, à la va-vite, au détriment de l'activité. La faillite financière a été évitée en Hongrie. La crise économique se fait menaçante." L'article complet dans Le Monde du 12 novembre 2008

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