mardi 9 juin 2009

Les "nouveaux" de l'Est oscillent entre morosité et populisme

"C'est la deuxième fois que les "nouveaux" participent aux élections européennes. Les dix pays de l'ancien bloc communiste, entrés dans l'Union européenne (UE) en 2004 - en 2007 pour la Roumanie et la Bulgarie -, ont acquis l'expérience d'une législature au Parlement de Bruxelles.
Ce n'est que la deuxième fois et déjà ils sont de vieux Européens : aussi moroses et peu intéressés par le scrutin que leurs voisins de l'Ouest, aussi unanimement portés vers la droite conservatrice et/ou libérale, tentés comme certains par les petits partis de l'extrême droite nationaliste et xénophobe...

...La stratégie de "synthèse" des grands partis de droite n'a pas toujours su éviter la poussée de l'extrême droite, déjà présente en 2004. Ce n'est pas le cas en Pologne, où l'ultracatholique et nationaliste Ligue des familles a rejoint le PiS des jumeaux Kaczynski. Mais, en Slovaquie, le parti nationaliste SNS, antihongrois et antirom, a remporté son premier siège.
En Roumanie, le Parti de la Grande Roumanie (PRM) est crédité de 7 % des voix et reviendrait au Parlement après son échec de 2007. En Bulgarie, le parti nationaliste Ataka a obtenu entre 10 % et 12 % des votes. En Hongrie, surtout, les élections sont marquées par la victoire d'un nouveau parti nationaliste, antisémite et antirom, le Jobbik, qui remporte 15 % des voix et trois sièges au Parlement." Extraits d'un article paru dans Le Monde du 8 juin 2009

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