samedi 27 février 2010

La crise ? Profitons-en...

Jusqu'où l'euro peut-il baisser ? Très loin, selon les paris que seraient en train de fomenter certains fonds spéculatifs anglo-saxons. Alors que la monnaie unique, fragilisée par la crise grecque est passée de 1,51 dollar en décembre2009 à moins 1,35 dollar en février, le Wall Street Journal indique, vendredi 26 février, que les plus grands et plus célèbres hedge funds se seraient réunis, en début de mois lors d'un dîner-débat à Manhattan, pour évoquer leur challenge : faire glisser l'euro jusqu'à un niveau de parité avec le dollar.

Parmi eux figure le fonds de l'américano-hongrois George Soros, surnommé "l'homme qui a fait sauter la banque d'Angleterre" après avoir, en 1992, spéculé à la baisse sur la livre sterling, provoquant l'exclusion de la monnaie britannique du Système monétaire européen (SME). A ses côtés, David Einhorn, président du fonds Greenlight Capital. Ce quadragénaire au visage d'ange s'était fait remarquer en France en 2008 en tant qu'actionnaire remuant de la banque en difficultés Natixis.

Pour eux, "il y a beaucoup d'argent à se faire ", rapporte le Wall Street journal." La suite de l'article sur lemonde.fr

Selon Le Figaro "La demande mondiale continuera de soutenir l'or".

"L'ombre des hedge funds pèse.
Alors forcément une telle tendance attire tout type d’investisseurs. Y compris ceux qui dédaignaient l’or jusque-là. Alors qu’ils considéraient le métal jaune comme une «relique barbare», selon l’expression chère à l’économiste anglais, John Maynard Keynes, les hedge funds ont intégré le marché. Le retour en force de ces investisseurs, connus pour leurs prises de position spéculatives à court terme, auraient de quoi inquiéter. Ainsi, John Paulson a sorti 250 millions de dollars pour s’en offrir. Le milliardaire américano-hongrois George Soros a doublé ses réserves au cours du dernier trimestre 2009. C’est ce même George Soros qui aurait déclaré, en janvier dernier, qu’il se formait sur le marché de l’or « la plus belle des bulles »." Extrait d'un article de lefigaro.fr

A noter que pendant que les fonds publics servent par centaines de milliards à soutenir les banques et fonds spéculatifs, certains, dans tous les pays européens (France, Hongrie, Espagne, Grèce, Portugal, ...) s'aperçoivent fort opportunément que les déficits publics enflent et nous assènent des argumentaires fallacieux du style : "il faut réformer les retraites, rallonger les durées de cotisation", "démographie", "espérance de vie en hausse", "réformer la sécurité sociale" et "fermer les hôpitaux" "dépenses de santé en hausse" "trop de fonctionnaires", faut-il poursuivre la ritournelle ?

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