mercredi 31 mars 2010

Der Springt noch auf ! La dernière marche de Miklos Radnoti sur France Culture le mardi 6 avril 2010


MARDI 6 AVRIL, à 17h
Sur France Culture (93.5 FM)
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/sur_docks/

Der Springt noch auf ! La dernière marche de Miklos Radnoti
Un docufiction de Martin Quenehen et Vanessa Nadjar

Miklos Radnoti est mort.
Miklos Radnoti est mort assassiné, le 9 novembre 1944. Un milicien hongrois – un compatriote – l’a abattu au bord d’une route et jeté son corps dans un charnier.
Radnoti est alors enterré dans une fosse qu’il avait lui-même creusée, au terme de 900 kilomètres de marche forcée. De la mine serbe de Bor jusqu’à Abda, en Hongrie, il avait suivi la débâcle de l’armée allemande sur le front de l’Est, parmi des milliers de prisonniers, dont seule une poignée a survécu.
Miklos Radnoti est mort, mais on a retrouvé son corps. Dans la poche de son imperméable élimé, ses derniers poèmes attendaient, tapis, têtus, obstinés. Ses derniers poèmes attendaient Fanni.

Razglednice (« Carte postale »)
La canonnade en Bulgarie, intense, gronde,
percute la montagne, hésite, puis s'effondre ;
chaos d'hommes, de bêtes, de pensées, d'attelages,
la route cabrée hennit sous la crinière des nuages.
Mais ton image demeure dans ce grand bousculement,
au fond de moi lumineuse, et stable éternellement,
tel l'ange qui fait silence devant le monde détruit,
l'insecte qui fait le mort au creux de l'arbre pourri.
30 août 1944
(trad. Jean-Luc Moreau)

Tissé de poèmes, de témoignages, de fiction et d’archives, Der Springt noch auf ! est un lange et un suaire : un voile. Il invente autant qu’il relate les derniers jours de Miklos Radnoti.

Miklos Radnoti est mort. Mais aujourd’hui sa poésie est enseignée dans les écoles de Hongrie.
Miklos Radnoti est mort, mais il remue encore.

Avec :
Charles Chany et Yvan Landler, survivants de la marche forcée.
La voix d’Attila Toth, pour les poèmes de Miklos Radnoti, et celles d’Anne-Lise Heimburger, Fabien Orcier et Vincent Nemeth, pour les textes de fiction écrits par Martin Quenehen.

Cette émission peut être écoutée et podcastée à l’adresse suivante: http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/sur_docks/

L’Europe autour de l’Europe Florilège de courts métrages jeunes auteurs européens - Mercredi 31 mars 2010 à 20h00 Institut hongrois de Paris

L’Europe autour de l’Europe

Florilège de courts métrages jeunes auteurs européens Hommage à Inforg Studio
Mercredi 31 mars 2010 à 20h00

Institut hongrois de Paris / Cinéma V4

Tarif unique 5€

László Nemes Jeles : Avec un peu de patience

András György Dési : Poupé N° 639

Bálint Kenyeres : Avant l’aube

Attila Bertóti : Le fil d’Ariadne

Can Togay : Le train

Gergely Cziráki : Immesurable

Cecília Felméri : Cuckoo

László 2 Hegedûs : Mozzzart

www.inforgstudio.hu

Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Sándor Márai et sa fortune littéraire - Colloque international les 15 et 16 avril 2010 à l'Institut hongrois de Paris

Colloque international co-organisé par la Section d'études hongroises (Département Europe centrale et orientale, INALCO), le Centre d’études sur l’Europe médiane (CEEM,INALCO), l’Institut hongrois de Paris et le Musée Petőfi de Budapest.

La marque infaillible du large succès en France d’un écrivain étranger est sans doute sa parution en format poche. Or, peu de Hongrois ont réussi cet exploit : Sándor Márai, lancé par la maison d’édition Albin Michel, fait partie, avec Dezső Kosztolányi, Imre Kertész et Magda Szabó, du quatuor magyar à avoir réussi une telle percée. Pour commémorer son 110e anniversaire, l’Inalco, en partenariat avec l’Institut hongrois de Paris et le Musée Littéraire Petőfi de Budapest, a décidé d’organiser un colloque international pluridisciplinaire. Articulé autour de quatre axes majeurs : réception, histoire littéraire, poétique et intertextualité , ce colloque a l’intention de réunir des spécialistes francophones travaillant sur l’auteur et de s’interroger, au XXIe siècle, sur l’héritage de l’oeuvre de Márai.

Programme

Jeudi 15 avril

9h30 Ouverture du colloque et de l’exposition Márai intitulée «Vagabondages d’une auberge à l’autre » réalisée en collaboration avec
le Musée Littéraire Petőfi de Budapest

Matin : L’Occident et Márai

10h Dominique Autrand (Albin Michel, Paris) : L’édition de Márai en France

10h20 Dóra Faix (ELTE, Budapest) : Les secrets du succès de Sándor Márai en Espagne
et en Amérique latine

10h40 Chiara Fumagalli (Paris 3) : Le succès italien de Márai

11h/11h20 : Discussion puis pause café

11h50 Mihály Szegedy-Maszák (ELTE, Budapest): Márai dans le monde anglo-saxon

12h10 Tiborc Fazekas (Université de Hambourg): The literary Reception of Sándor
Márai’s Novels in Germany

12h30 : Discussion

Après-midi : Poétique de Márai

15h Georges Kassai (CNRS, Paris) : Problèmes de traduction de Márai en français

15h20 János Szávai (ELTE, Budapest) : Márai entre fiction et auto-fiction

15h40/16h : Discussion puis pause café

16h20 Gabrielle Napoli (Paris 3) : Le monologue chez Sándor Márai

16h40 Catherine Mayaux (Université Cergy-Pontoise) : Miroirs décalés et écriture du
malentendu dans « Premier amour » de Márai

17h Catherine Géry (Inalco) : « Les Confessions d'un bourgeois » de Sándor Márai et les soleils noirs de la mélancolie

17h20 : Discussion

Vendredi 16 avril 2010

Matin : Márai et l’Occident

10h Tibor Mészáros (Musée Littéraire Petőfi, Budapest): The Wanderer of the twentieth century

10h20 Jean-Léon Muller (CEEM) : Márai et la France: regard d’un écrivain hongrois sur
la France et les Français dans l’entre-deux-guerres

10h40 Danielle Risterucci-Roudnicky (Université d’Orléans) : L’Allemagne dans le prisme de l’oeuvre de Sándor Márai

11h/11h 20 : Discussion puis pause café

11h40 Antonio Sciacovelli (Université de Hongrie occidentale, Szombathely) : Márai et l'Italie: phénoménologie de l’exil et perte d’identité (Voir Naples et mourir)

12h György Tverdota (ELTE, Budapest) : La patrouille occidentale de Márai

12h20 : Discussion

Après-midi : Márai l’intertextualité

14h30 Silvia D’Amico (Université de Chambéry) : Márai lecteur d’Homère

14h50 Ákos Cseke (Université Pázmány, Budapest) : Márai lecteur de Krúdy

15h10 Ádám Szabó (Université de Lille) : « Soyez raisonnable, demandez
l'impossible ». La guerre de Canudos dans le roman de Sándor Márai

15h30 András Kányádi (Inalco) : L’hypotexte casanovien de Schnitzler dans
la « Conversation de Bolzano »

15h50 : Discussion et clôture

Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Source : http://litteraturehongroise.fr/



La Menuiserie à Pantin : Musique, cinéma, débat, restaurant


Avec mes enfants et un cercle de bénévoles nous animons à Pantin un lieu associatif qui a des activités chaque fin de semaine : un concert le vendredi un le samedi et en plus il y a un restaurant où on peut manger, avant ou après le concert, pour 12 euro des délicieux repas préparés par moi, plutôt de coloration hongroise car c'est ce que je sais le mieux faire mais pas seulement quelques fois je m'égare dans d'autres contrées exotiques comme la cuisine française ou bien chinoise... Le dernier jeudi de chaque mois il y a ciné débat à 20h30, projection de films engagés politiquement ou sur l'écologie, etc...

Le programme pour le mois d'avril:
- 2 avril: Le Collectif Markus (bal)
- 3 avril: La mine de rien
- 9 avril: Simon Drouin et David Delabrosse
- 10 avril: Miva Boïka
- 16 avril: Carte blanche à Fanch - Projection du film Le Tour de Fanch
- 17 avril: Orly Chap
- 23 avril: Reno
- 24 avril: Pierre Grammon et Atch
- 29 avril: Cinédébat - Pretty Diana
- 30 avril: Tout finira bien

Concerts 20h30 PAF 6 euro
Restauration maison à partir de 19h
www.myspace.com/lamenuiserie
Renseignements/réservations: 01 48 40 56 53
77, rue Jules Auffret 93500 Pantin
Métros Eglise de Pantin ou Mairie des Lilas
ou bus 61 arrêt Place Séverine ou bus 249 arrêt Pommiers

Roxane et Nicolas Joseph mes enfants ont créé le Festival TaParole qui va avoir sa 8ème édition en juin de cette année, et nous avions aussi les Auberges à Chanson pendant plusieurs années avant de prendre ce lieu à Pantin où Vàrkonyi Zsuzsanna a été programmée.

Zsuzsi Vásárhelyi

Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire Fous d’exil


Szandra Deáky, Catherine Denis, Rodrigo Franco, Xavier Lescoat, Pilar Navas, Laura Rocherieux

6 comédiens, 4 nationalités (française, hongroise, espagnole, brésilienne)
5 langues (texte en français, interventions en hongrois, espagnol, portugais, anglais, chinois)

Mise en scène de Sylvaine Hinglais
Décor de Jean-Claude Mattei
Musique originale du groupe Silicate
Costumes de Anna Le Reun
Lumières de Margot Olliveaux

Six personnages sur une plage polluée, dont quatre partagent le même secret espoir : partir ;
ils attendent un bateau clandestin. Phaéta aime le soleil ; fille de joie sans famille, elle se
cherche une identité. Séléné, la femme lunaire, hantée par un amour perdu, rompt avec le
souvenir. Gilgamesh, l’idéaliste, est poursuivi comme terroriste. Il emmène avec lui Pétronille,
brisée par un passé de maltraitance. Et puis il y a Yin et Yang, les exilés de la raison, arrivés
par hasard sur cette plage. Face au large, ils se laissent emporter par le souffle des mythes,
dans un voyage où l'exil n'a plus de sens.

Espace culture Bertin Poirée
8-12 rue Bertin Poirée
Métro Châtelet
Réservations : 01 44 76 06 06
www.lepierrotlunaire.com du 13 au 17 avril
du 4 au 7 mai
du 18 au 21 mai
du 25 au 29 mai à 20 h 30

Szandra Deáky (hongroise)
Szandra Deaky est arrivée de Budapest il y a un an. Elle a suivi trois ans de formation théâtrale à l'école artistique de Goor Nagy Maria où elle a étudié la danse. Par la suite, elle a intégré la compagnie de théâtre Worosmarty et a joué différents rôles dans des pièces contemporaines et classiques. Quelques mois après son arrivée en France, elle rejoint la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire pour interpréter son premier rôle en français.


Catherine Denis (française)
Licenciée en Arts du Spectacle, Catherine suit les ateliers pratiques sur le jeu de l’acteur dirigés par Alain Astruc et Claude Buchwald, puis complète sa formation au théâtre-école de Montreuil, et au théâtre du Lierre. Depuis, elle joue régulièrement, avec une prédilection pour les auteurs contemporains. Elle rejoint en 2008 la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire pour la création de Le Roi c'est moi.


Rodrigo Franco (brésilien)
Né dans la ville de São Paulo au Brésil, Rodrigo Franco Veloso s’est intéressé très tôt aux jeux et danses
populaires de ce pays, pratiquant la Capoeira, jeu-danse-lutte d’origine afro-brésilienne. En France depuis 2005, il a joué des pièces d’auteurs français, tels que Hugo et Feydeau, sous la direction de Claude Coulon. Il rejoint en 2009 la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire.


Xavier Lescoat (français)
Xavier navigue dans divers univers artistiques, allant de l’audiovisuel à la littérature. Au sein de la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire, il a participé au spectacle Etre là en 2008. Avant cette rencontre, il avait tenu des rôles clés dans un répertoire d’auteurs reconnus, dont Tchékov et Jean Genet. Ses interprétations s’appuyaient sur une complémentarité entre certaines techniques japonaises comme l’Onnagata et les visions occidentales, sous la direction de Junji Fuseya, au Théâtre du Temps (Paris 11ème ).


Pilar Navas (espagnole)
D’origine espagnole, Pilar Navas, passionnée de danse et de théâtre, est entrée dans la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire dès son arrivée à Paris. Elle a participé à plusieurs créations, dont Babel la tête en bas, Folie Pure, et À Poil Monchat !? joué au Guichet Montparnasse à Paris ( 14ème ).


Laura Rocherieux (française d’origine britannique)
Avant d'intégrer la Compagnie Cosmopolite du Pierrot Lunaire en 2008 pour la création de Le roi c’est Moi, Laura Rocherieux a suivi le cours de mimodrame et théâtre gestuel de Natalie Stadelmann, ancienne assistante de Marcel Marceau. Pendant 6 ans, elle a été membre de la Cie du Zèbre dont l'objectif est de donner à voir la forte intimité entre le tragique et le comique à travers des textes classiques et contemporains.

lundi 29 mars 2010

Kertész Imre a párizsi könyvszalonon - Imre Kertész au Salon du livre de Paris

"Óriási érdeklődés övezte a Kertész Imrével folytatott beszélgetést szombaton Európa egyik legrangosabb könyvkiállításán és -vásárán, amelynek a Nobel-díjas író művei és élete közti összefüggés volt a témája.

A fennállásának 30. évfordulóját ünneplő párizsi könyvszalon kivételesen nem egy országot, hanem harminc világhírű írót helyezett a március 26. és 31. között a Porte de Versailles vásárvárosban zajló könyves találkozó középpontjába.

A magyar díszvendég a mustra születésnapi pódiumán színpadi beszélgetés keretében találkozott francia közönségével. Több százan voltak kíváncsiak Kertész Imrére, sokaknak már csak állóhely jutott. A 2002-ben irodalmi Nobel-díjat kapott magyar író valamennyi regénye megjelent franciául az Actes Sud kiadó gondozásában." La suite en hongrois sur Népszava.hu du 27 mars 2010

dimanche 28 mars 2010

Imre Kertész au Salon du livre le 27 mars 2010

Photo : Juli Faloux

On aperçoit ici Imre Kertész sur le stand hongrois du Salon du livre entouré de deux gardes du corps et sous la surveillance de Dezső Kosztolányi.

Comment sont élus les parlementaires hongrois?

"Six partis politiques ont pu inscrire leurs listes nationales pour les élections d'avril. Pas moins de 58 sièges au parlement (sur un total de 386) seront issus de ces listes.
Comment fonctionnent les élections parlementaires hongroises ?" Les explications sur le site hu-lala.org
Un système qui semble bien complexe. Les électeurs s'y retrouvent-ils ?

18H00 Neo Geo by Bintou Simpore Paris - Budapest

Aujourd'hui 28 mars 2010 journée hongroise sur Radio-Nova
101.5 à Paris
Cette semaine, le Néo Géo de Bintou Simporé sera placé sous le signe de la Hongrie!
Au programme, Bintou invitera notamment Toma Marothy, animateur producteur de Tilos Radio, à Budapest, une radio amie, créative et indépendante, active à Budapest depuis 1991.

A noter qu'en ce moment se tient à l'Institut Hongrois de Paris le festival "L'Europe Appelle L'Europe". Plus d'infos ici.

Ma egész nap Magyar Nap a párizsi Radio Nova rádión.

Salon du livre de Paris : Conférence avec Imre Kertész

Fanny Cottençon lit des extraits de "Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas" d'Imre Kertész

Conférence animée par Manuel Carcassonne




Judith Karinthy interprète d'Imre Kertész

Sénégal: perpétuité pour trois mercenaires hongrois accusés d'assassinat

Trois mercenaires hongrois ont été condamnés samedi à Dakar aux travaux forcés à perpétuité pour l'assassinat de leur chauffeur sénégalais en 2006, a constaté une journaliste de l'AFP.

Trois mercenaires hongrois ont été condamnés samedi à Dakar aux travaux forcés à perpétuité pour l'assassinat de leur chauffeur sénégalais en 2006, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les trois hommes ont été reconnus coupables par la Cour d'assises de Dakar des crimes d'association de malfaiteurs, d'assassinat et de délit de vol en réunion. La défense a quinze jours pour faire appel du verdict.

Gal Geza (29 ans), Zoltan Nazy (32 ans) et Feher Tamas (34 ans) étaient accusés d'avoir tué par strangulation, en avril 2006, un chauffeur sénégalais qui leur avait loué un véhicule 4x4. " La suite de l'article sur lematin.ch

samedi 27 mars 2010

Frigyes Karinthy : Danse sur la corde


Fiction échevelée, roman d’un onirisme luxuriant, foisonnant de personnages, il serait bien difficile de résumer Danse sur la corde. Ainsi le guérisseur et hypnotiseur Rudolf Jellen, le spirite Darman, le dictateur Raganza, apparaissent tour à tour, avatars d’un seul héros à l’identité changeante. Plus fuyantes encore, plus insaisissables, les figures féminines qui traversent le livre, séductrices ou maternelles, innommées, nimbées d’une blancheur symbolique, femmes-papillons, sorties de chrysalides, semblent surgir d’un monde fantasmatique archaïque. On se souviendra qu’à l’époque, les recherches freudiennes mettaient en ébullition le petit cercle des écrivains de Nugyat, fréquenté par Karinthy…

Poème monstrueux, Danse sur la corde s’affranchit de la narration rationnelle pour rejoindre la logique du délire et du rêve. L’écriture tangue sur un fil, au risque de la folie : Karinthy signe là un de ses textes les plus audacieux et les plus inventifs, l’un de ses plus brillants certainement.

Paru aux Éditions Cambourakis
Prix : 12 €

István Kemény : Deux fois deux


Né à Budapest en 1961 István Kemény est l’une des voix les plus marquantes de la jeune poésie hongroise. Ses poèmes associent le questionnement personnel aux méditations sur l’Histoire. Alliance originale d’émotion et d’ironie, ils vivifient nos représentations et nous apprennent à les voir avec distance. István Kemény est l’auteur de huit recueils de poèmes, d’un roman expérimental, d’un essai, de court récits du quotidien et d’une pièce de théâtre signée avec Attila Bartis.

Poèmes traduits du hongrois et présentés par Guillaume Métayer illustrations d’Ana Kozelka.
Paru aux éditions Caractères

Littérature hongroise

La littérature hongroise en langue française a désormais son site que je viens de découvrir.
http://litteraturehongroise.fr/

A signaler aussi la librairie hongroise en ligne où l'on peut se procurer quelques-unes des dernières parutions

vendredi 26 mars 2010

Le spectre des passions nationalistes hante toujours

"Le spectre des passions nationalistes ne cesse de polluer les relations slovaco-hongroises. Les conflits ont même une tendance à s’exacerber sous le vent des élections législatives approchant dans les deux pays. Celles en Hongrie auront lieu le 11 avril, quant au scrutin slovaque, il se tiendra le 12 juin. Récemment, c’est le président du Parti national slovaque Ján Slota dont les propos ont suscité un sentiment de mécontentement. Celui-ci a vivement incité les Slovaques, lors d’une conférénce de presse, à être sur leurs gardes et à accroître leur capacité de défense." La suite sur Radio Slovakia International

jeudi 25 mars 2010

Romano Drom le 26 mars 2010 à Marseille

"Dans le cadre du Festival Lacho Divano du 26 mars au 10 avril 2010, la Cité de la Musique de Marseille reçoit Romano Drom.
Romano Drom s'est formé autour d'un père et de son fils. Les deux Antal Kovács, dissidents du groupe Ando Drom, dans lequel ils ont joué pendant une quinzaine d'années, sillonnent les routes avec leurs compagnons depuis 1999, emportant avec eux l'univers des tsiganes olah de Hongrie." La suite sur frequence-sud.fr

La Hongrie décline les 2,4 Mds du FMI

"Le Fonds monétaire international vient d'annoncer avoir débloqué une nouvelle tranche de son prêt à la Hongrie, d'un montant de 2,4 milliards d'euros, que le pays a déjà déclinée.

La plus haute instance de décision du Fonds, son conseil d'administration, a voté le déblocage de cette tranche qui "contribuera à donner une assurance contre les conséquences de toute détérioration imprévue des conditions de financement international", a indiqué le FMI dans un communiqué.

Le 15 février, le gouvernement hongrois et la Commission européenne avaient indiqué que le pays comptait toujours se passer des sommes que pourrait mettre à sa disposition l'institution multilatérale." La suite sur lefigaro.fr du 24/03/2010

mardi 23 mars 2010

Campagne électorale sur Internet

"Alors que la population semble moins intéressée de suivre les campagnes électorales à travers les média traditionnels, les partis politiques cherchent à se moderniser et suivre des tendances souvent dictées par la jeune génération des électeurs. Internet, et Facebook en particulier, s’impose alors comme le nouveau moyen pour toucher cette population qui fera toute la différence dans les urnes. En Hongrie, comme partout ailleurs, l'accès à Internet s’est répandu à grande vitesse et les sites communautaires rencontres un succès grandissant. Encouragés par ce phénomène, les hommes politiques sont donc de plus en plus actifs sur la toile. Certains y gagnent en popularité, même si certains internautes préfèrent ne pas voir la politique envahir cet espace qu'ils voudraient voir réserver à leur vie privée" La suite de l'article sur le Journal francophone de Budapest

Gyula, François, Paul et les autres…

"La fête de la francophonie nous donne l’occasion de dresser un panorama de la littérature francophone en langue hongroise. De Jules Verne à Amélie Nothomb en passant par Robert Merle, la littérature francophone se porte bien en Hongrie. Des arbres qui cachent toutefois une forêt d’auteurs incontournables dans leur pays et qui restent méconnus des Hongrois.

Anna Gavalda ou Amélie Nothomb font partie des auteurs à la mode dont les œuvres ont toutes été traduites en hongrois. Un succès en librairie que renforce voire précède la sortie en salle de films adaptés de certains romans, comme Ensemble, c'est tout, adapté au cinéma par Claude Berri en 2007, ou encore Stupeur et tremblements par Alain Corneau en 2002." La suite de l'article sur le Journal francophone de Budapest du 22 mars 2010

Festival: Je suis Rom

"Une vraie thérapie culturelle attend le public du festival de printemps cette année. Outre des programmes consacrés au Danemark, à Chopin et au compositeur de l’hymne national hongrois, Ferenc Erkel, d’autres ont trait à la plus importante des minorités hongroises avec une série de programmes intitulés «Je suis Rom». Il était temps car, jusqu’à présent, l’offre culturelle liée à la culture rome durant ce festival se limitait en général aux célèbres 100 violonistes tziganes. Ils monteront évidemment sur scène cette année encore, cependant un vaste pan inconnu de la culture tzigane sera également présenté dans le cadre de cette série. «Je suis Rom» a le mérite de lutter contre certaines mauvaises représentations de l’art tzigane, contrebalancées par des programmes contemporains et des créateurs moins connus du grand public." La suite de l'article sur le Journal francophone de Budapest du 22 mars 2010

Mara Oláh: Scènes de vie romes
Salon Karinthy (Karinthy Frigyes út 22, XIe arrt.)
Du 24 mars au 17 avril

Rodrigó Balogh: Plumage
Théâtre Thália (Nagymezô u. 22-24., VIe arrt.)
Le 2 avril, 20:00

András D. Hajdú: Le quotidien d’un village sans espoir
Théâtre Thália (Nagymező u. 24., VIe arrt.)
Du 19 mars au 5 avril

Orchestre de Chambre Rom
Cinéma National Uránia (Rákóczi út 21, VIIIe arrt.)
Le 24 mars, 19:30

En Hongrie, l’épuisement de l’alternance

"Lettre de Budapest par Thomas Schreiber paru dans le Blog du Monde diplo

Lors des élections législatives qui se tiendront le 11 avril, on s’attend à un très bon score de l’extrême droite. Celle-ci prospère sous une nouvelle forme, mêlant nationalisme classique et fibre sociale, sur fond de stigmatisation persistante des Roms.

La réécriture de l’Histoire est à la mode à Budapest. Le rôle des acteurs principaux de la transition pacifique vers un régime parlementaire, après la fin de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), à plus forte raison s’il s’agit de communistes réformateurs, est passé sous silence ou déformé. Mais cette réécriture concerne aussi le bilan de la première période de la transition post-communiste, au cours de laquelle gouvernements de droite et de gauche se sont succédé au pouvoir." Lire la suite de l'article sur le Blog du Monde diplo du 22 mars 2010

lundi 22 mars 2010

Salon du livre de Paris Stand hongrois - 26 mars - 31 mars Porte de Versailles



Après cinq ans de silence, en 2010, la Hongrie se présente de nouveau au Salon du livre de Paris. Le stand hongrois offre une large gamme de la littérature hongroise éditée en français. Romans, poèmes, nouvelles, pièces de théâtre, contes, essais et ouvrages scientifiques, albums artistiques, bandes dessinées, livres de cuisine et livres CD constitueront l’offre du stand.

Programmes :
Au stand hongrois :
Alberto Manguel présente Le dernier hublotgirafe, roman de Péter Zilahy
Le samedi 27 mars, 17h - 18h

Le hublotgirafe était un livre d’images dans lequel nous avons appris à lire lorsque nous ne savions pas encore lire. Moi, je savais déjà lire, mais j’ai dû apprendre quand même, sinon à quoi ça sert l’école...
Le dernier hublotgirafe est un succès mondial. Traduit en 22 langues, livre de l’année en Ukraine, c’est le roman dictionnaire de l’écrivain hongrois Péter Zilahy, qui cherche un éditeur français à son œuvre.

András Kányádi présente Ivresse de l’aube, recueil de poésie de Dezső Kosztolányi
Le dimanche 28 mars, à 15h

Connu en France pour ses romans (Alouette, Anna la Douce), et ses recueils de nouvelles (Le traducteur cleptomane, Esti Kornél), le poète et écrivain hongrois Dezső Kosztolányi est né le 29 mars 1885. Son premier recueil de poèmes, paru en 1907, dénote l’influence de la poésie française, le dernier, l’exaltation et le vers libre. Sa maladie (un cancer) lui inspire les grands poèmes de ses dernières années, dont Ivresse de l’aube.

Ailleurs :

Rencontre avec Imre Kertész
Le samedi 27 mars, 17h - 18h
Pavillon des 30 ans - Théâtre (U89)

Dans un de ses romans, l’auteur hongrois Prix Nobel 2002 de littérature disait : « Une vie vécue dans le bonheur, est une vie vécue dans le silence ». Imre Kertész brise ce silence le temps d’un dialogue intime sur sa vie et sur son œuvre.
Lecture par Fanny Cottençon
Animé par Carcassonne Manuel (Éditions Grasset)

Après la rencontre, Imre Kertész dédicace ses livres à la librairie du pavillon.

György Dragomán dédicace Le roi blanc
Le mardi 30 mars, 17h -18h
Stand Gallimard

Le roi blanc
nous plonge dans une société amorale diminuée par la terreur et la peur, mais le point de vue adopté ici donne au livre une couleur très particulière, tragi-comique et universelle. La justesse de ton, la légèreté de la langue et la puissance d’évocation du récit sont tout simplement exceptionnelles.

Catherine Horel sera le samedi 27 mars de 14h à 17h au Salon du livre sur le stand Ile de France (librairie Tschann), pavillon 1 n° H72. Elle y dédicacera son livre "Cette Europe qu'on dit centrale" paru chez Beauchesne.

Porte de Versailles | Entrée 9€



Zsuzsanna Várkonyi au Studio de l'Ermitage le 30 mars 2010


Chers Amis,

"Here comes the sun little honey, here comes the sun and I say: dou dou dou dou dou dou dou dou dou dou!!!!"

Notre prochain Concert au Studio de L'Ermitage, aura lieu le 30 Mars, à 21h.

Studio de L'Ermitage,
8 rue de L'Ermitage, 75020, Paris, M° Jourdain

Notre invité special : Le Soleil et une belle surprise dans l'air par : Sophie Sciuto

En première partie:
Mister Jeff Hallam from Portland -Oregon.

Zsuzsanna Varkonyi: - chant, accordéon
Csaba Palotaï - guitare
Fred Norel - violon
Jeff Hallam- basse

SOYEZ LES BIENVENUS!!!

Concerts - JOELLE LEANDRE + AKOSH.S du 30 mars au 3 avril 2010 à 20 h 30 au LMP



( CD du duo " KOR ", sortie chez Leo Records
Joëlle Léandre : contrebasse
Akosh S. (Szelevényi Àkos) : clarinette basse, saxophones ténor et soprano, flûte, clarinette métal, cloches.)

Joëlle Léandre par Philippe Robert:

C'est un goût prononcé pour le risque qui caractérise le parcours musical de la bassiste Joëlle Léandre. Bien que d'origine modeste (son père était cantonnier, et elle se plaît à dire qu'il a fait les routes qu'elle arpente aujourd'hui), elle s'adonne à la musique très tôt, vers neuf ans.
Il fallait bien trouver des élèves pour cet instrument ! ironise-t-elle en pensant à son passage par le conservatoire d'Aix. Finalement, ce qui l'attire au point qu'elle succombe à son charme, c'est le son de la contrebasse, son corps, sa verticalité, sa présence.
Sa richesse et sa profondeur me captivaient comme la difficulté même d'aller chercher les sons sur cet instrument. C'est qu'elle est grande la boîte à fouiller dit-t-elle d'un air entendu
Sa vie est pavée de rencontres qui s'échelonnent depuis le début des années 80 avec des musiciens pour qui expérimenter et partager est un art de vivre, des rencontres qui expriment la diversité de ses influences musicales : John Cage, Giacinto Scelsi et Derek Bailey par exemple. John Cage m'a fait écouter le monde autour de moi. ‘Laisse le son être ce qu'il est’ m'a-t-il dit. Il m'a ouverte à une infinité de possibles que je continue à explorer aujourd'hui.
Les prix, le conservatoire, la formation à la lecture et à la musique d'orchestre, sa participation à de prestigieux ensembles comme Itinéraire, 2E 2M ou l'Ensemble Intercontemporain de Pierre Boulez auraient pu la convertir à la pratique exclusive d'une musique plus ou moins académique. Au lieu de ça, elle a choisi de jouer au quotidien avec des musiciens passés maîtres dans l'art d'improviser.
La musique, c'est un langage. J'ai joué pendant vingt ans de la musique classique, contemporaine, lu des centaines de partitions, de structures et de formes complexes avant de comprendre que ce qui nous transforme et nous transcende, c'est tout simplement deux sons mis en mouvement qui peuvent nous parler du find fond des temps.
Les amis qu'elle a choisis sont ainsi ceux qui ont participé à sa volumineuse discographie amorcée avec Taxi : Maggie Nichols, Irène Schweizer, Annick Nozati, Lauren Newton (beaucoup de femmes, donc), mais aussi Lol Coxhill, Anthony Braxton, William Parker et des centaines d'autres. Avec eux, elle se consacre à l'exploration du son : Le son, c'est l'individu, toute son écorce, ce par quoi il passe ou doit passer, ses accidents et ses incertitudes, ses gloires et ses chambres où l'on attend, seul et fou d'aimer, de monter sur scène, et de dire.

Toujours en alerte, Joëlle Léandre n'oublie jamais l'urgence à dire, meilleur remède face à la rouille qui s'immisce quand la vigilance se relâche.
Vous savez, prendre la parole est important. Les femmes ont peu de modèles, d'idoles. Nous avons par contre la lourdeur d'une histoire à porter où les femmes n'étaient que muses, murées en tableaux ou en poèmes.
Aujourd'hui, Joëlle Léandre reste toujours en vibrations comme elle aime à se qualifier : de tout ceci, d'ailleurs, un remarquable ouvrage qui retrace sa carrière témoigne désormais.

A lire : Francisco Martinelli Joëlle Léandre, discographie Bandecchi & Vivaldi Editore

A écouter : «Ocean of Earth », enregistrement de Kevin Norton, Joëlle Léandre et Tomas Ulrich (BKH 007/Improjazz).

Akosh S.
Akosh Szelevenyi dit Akosh S. est un saxophoniste et polyinstrumentiste hongrois installé en France depuis de nombreuses années. Ses enregistrements nous ont révélé un musicien d'avant-garde au son irradiant et velléitaire nous délivrant une musique délibérément libertaire entre jazz, folklore et transe. Il est par ailleurs le saxophoniste attitré du groupe Noir Désir et son groupe l'Akosh S. Unit assure les premières parties des concerts du groupe rock français.
C'est un chassé-croisé brillant de jazz free et d'apports folkloriques hongrois, un groupe aux oreilles grandes ouvertes et l'une des personnalités musicales les plus fécondes de la scène actuelle.

à propos du disque du duo :
Seule la méthode de l’improvisation libre permet ce type de rencontre impromptue et intime entre deux musiciens aux parcours somme toute assez différents. C’est un peu un hasard si le concert a été enregistré ce jourlà et, même si l’enregistrement d’origine (avant mastering) n’était pas d’une qualité technique extraordinaire, les deux musiciens ont décidé de privilégier la musique et de conserver une trace de leur rencontre sur scène.
Enregistrée (en situation acoustique, sans sonorisation) dans l’atmosphère hyper-réverbérée de l’ancienne synagogue
où se déroule le festival à Györ, la musique qui se développe ici n’a rien à voir avec les images que l’on accole généralement au free jazz ou à certains clichés liés à la musique librement improvisée. Cette première prise de contact entre les deux musiciens prend des allures de conservation pleine d’humilité et de respect mutuel. Plutôt que de chercher à s’impressionner l’un l’autre par étalage de virtuosité et d’éclats, la rencontre s’avère amicale et sincère, sans fanfaronnade. Pourtant, le lyrisme et la retenue du tête-à-tête laissent entendre une tension, une rage contrôlée et un engagement lumineux qui sont l’apanage des artistes « en colère ». Dès le début de l’album, la musique se construit en traits subtils presque sereins, par petites touches, laissant pourtant planer un suspense délicat. Le passage du soprano à la clarinette, puis au ténor contribue à enfiévrer encore davantage l’équilibre des timbres et des couleurs, dans une interaction quasi-télépathique avec les lignes imperturbablement acérées, virevoltantes et précises de la contrebasse. Tout semble aller de soi au cours de ces splendides échappées presque pointillistes par instants, d’un lyrisme tourmenté, privilégiant les grands espaces et le culte du détail, avec un sens très sûr de la dramaturgie qui laissent l’auditeur réjoui et pantois.
Gérard Rouy

Source, réservations et informations rueleon.net

dimanche 21 mars 2010

Codex Caïoni - Une journée de noces en Transylvanie

A ne rater sous aucun prétexte! C'est deux heures de pur bonheur. Musique baroque et musique populaire transylvaine associées à des danses populaires constituent un cocktail détonnant. La représentation de vendredi 19 mars 2010 aux Lilas a été un grand succès.

Codex Caïoni - Une journée de noces en Transylvanie
Musique baroque / lyrique / danse

Direction musicale / Jean-Christophe Frisch
Mise en espace / Olivier Balazuc

avec
Cyrille Gerstenhaber, soprano
Adriana Epstein, soprano
Sébastien Obrecht, ténor
Christophe Gautier, baryton

Sharman Plesner, violon - Kovacs Laszlo, violon - Adorjan Csaba, alto et bratsch - Szogyör Arpad, contrebasse - Jean-Christophe Frisch, flûte traversière - Emmanuelle Guigues, viole de gambe - Rémi Cassaigne, théorbe et guitare - Bruno Procopio, clavecin et orgue - Pierre Rigopoulos, percussions

Endre Virag et Imola Virag, danseurs

Le Codex Caioni, l'un des principaux témoignages de l'activité musicale en Transylvanie vers 1650, a ressurgi en 1988, après avoir été dissimulé dans un mur pendant plusieurs décennies. Ce précieux manuscrit, reflet de la diversité culturelle et de la tolérance religieuse de la région au XVIIe siècle, ne permet pas de privilégier une identité musicale plus qu'une autre : par accumulation, le Codex est roumain, hongrois, allemand, mais aussi italien, français, etc. Les danses populaires rappellent la présence des Tziganes, des Juifs, des Houtsoules et de la musique turque. Cette diversité européenne du XVIIe siècle est l'âme même du Codex Caioni.

Codex Caioni est le projet tandem franco-roumain dans le cadre de la Saison Culturelle Européenne pour la Présidence française de l'Union Européenne.

XVIII-21 Le Baroque Nomade est conventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Ile de France) et reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. L'ensemble bénéficie du soutien régulier de Cultures France, l'Adami et la Spedidam.
XVIII-21 Le Baroque Nomade est membre de la Fevis. (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).


Production XVIII-21 Le Baroque Nomade
avec le soutien à la diffusion d'Arcadi



PROCHAINS CONCERTS
NEXT CONCERTS
URMATOARELE CONCERTE
KÖVETKEZO KONZERTEK

2010

23 mars à 21h, Bezons (95870)
Théâtre Paul Eluard, 162 rue Maurice Berteaux

18 mai à 21h, Valenciennes (59300)
Le Phénix, boulevard Harpignies

19 juin, Champeaux
Collégiale, Festival de Champeaux

Le Baroque nomade

Hongrie: les étrangers pas propriétaires

"Le gouvernement hongrois souhaite prolonger de trois ans le moratoire, instauré jusqu'à fin avril 2011, interdisant aux étrangers d'acheter des terres arables hongroises afin d'éviter les transactions spéculatives, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre." La suite de l'article sur lefigaro.fr

vendredi 19 mars 2010

Virág Kiss et Sándor Dezsö seront en concert à l'Institut hongrois de Paris le 7 avril 2010 à 19 h


Pour soutenir le Prix Hungarica et comme tous les ans, nous organisons un Salon Musical à l’Institut hongrois. Deux jeunes et très talentueux artistes hongrois, Virág Kiss au piano et Sándor Dezsö au violoncelle, interpréteront pour nous des œuvres de Schubert, Liszt, Bartók, Beethoven, Chopin... . Ces œuvres seront en outre présentées et éclairées par les commentaires de notre amie musicologue Maria Nyéki.

Deux jeunes musiciens de grand talent : Sándor Dezsö fut un brillant élève du conservatoire Zoltán Kodály de Debrecen, ville dont il est originaire, avant d’obtenir un Premier Prix à l’Institut de musique Béla Bartok de Miskolc dont il intègre très vite l’orchestre symphonique. Au terme de sa formation, Virág Kiss débute à l’age de 18 ans comme accompagnatrice au Théâtre National de cette ville. Après quatre années passées à Tours au Conservatoire National de Région de Tours ( CNR) où elle obtient un Premier Prix de piano, elle regagne Miskolc, obtient son 1er Prix de musique de chambre à l'Institut Béla Bartok et enseigne à l’Ecole Nationale de Musique Beni Egressy. Ils habitent maintenant Budapest où ils partagent leur temps entre les tournées de concert et l’enseignement en tant que professeurs et enseignants. Sándor Dezsö a entrepris un cursus de perfectionnement à l’Académie de musique Ferenc Liszt de Budapest sous la direction de Miklos Perényi, célèbre violoncelliste.

Programme
F.Schubert : Sonate « Arpeggione »
L.V. Beethoven : Sonate en Fa majeur op.17
F. Liszt : Consolation
D. Popper : Feuillet d’album
B. Bartók : 1ère Rhapsodie
F. Chopin : Grand duo concertant

Vin d’honneur

Réservation souhaitée au 01.43.26.06.44.
Accueil dans la limite des places disponibles
Entrée 15€ | Membres AAIH 10€ | étudiant 8€

Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Projection de Satantango de Béla Tarr à l'Institut hongrois de Paris le 27 mars 2010

Crédit photo : Clavis Films

27 mars à 24h

Institut hongrois de Paris / Cinéma V4

Film hongrois, 1994,
 Durée : 450 min,
 Langue : Hongroise,
 Sous-titre : Français

Un mystérieux escroc revient dans sa petite communauté de la plaine hongroise, alors qu'on l'avait cru mort. Les villageois le reçoivent en sauveur. Exploitant le récent suicide d'une jeune fille, il prend toutes leurs économies et les emmène vers la promesse d'un avenir radieux.



Il a fallu des années à Béla Tarr pour réaliser ce film. Sátántango constitue une véritable épopée sur l'effondrement du communisme en Europe de l'Est : c'est sur les cendres de l'utopie collectiviste en Hongrie, qu'un groupe d'âmes perdues d'un kolkhose choisit de suivre un nouveau messie. Sous une pluie incessante, dans la boue, ils éprouvent leur salut à travers une série de rencontres. De longs plans révèlent la futilité de leur misérable existence, du déclin matériel et spirituel de l'Europe et de ses rêves. Tableau d'une plaine désolée où le temps cède la place à un cycle éternel et infernal, où les gens répètent les gestes d'une existence immuable. Un film au parfum d'apocalypse où plane l'ombre de l'enfer des tableaux de Brueghel.
YouTube

Prix unique 5€

Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Salon du livre de Paris Stand hongrois - 26 mars au 31 mars 2010 Porte de Versailles


Après cinq ans de silence, en 2010, la Hongrie se présente de nouveau au Salon du livre de Paris. Le stand hongrois offre une large gamme de la littérature hongroise éditée en français. Romans, poèmes, nouvelles, pièces de théâtre, contes, essais et ouvrages scientifiques, albums artistiques, bandes dessinées, livres de cuisine et livres CD constitueront l’offre du stand.

Programmes :
Au stand hongrois :


Alberto Manguel présente Le dernier hublotgirafe, roman de Péter Zilahy
Le samedi 27 mars, 17h - 18h

Le hublotgirafe était un livre d’images dans lequel nous avons appris à lire lorsque nous ne savions pas encore lire. Moi, je savais déjà lire, mais j’ai dû apprendre quand même, sinon à quoi ça sert l’école...
Le dernier hublotgirafe est un succès mondial. Traduit en 22 langues, livre de l’année en Ukraine, c’est le roman dictionnaire de l’écrivain hongrois Péter Zilahy, qui cherche un éditeur français à son œuvre.

András Kányádi présente Ivresse de l’aube, recueil de poésie de Dezső Kosztolányi
Le dimanche 28 mars, à 15h

Connu en France pour ses romans (Alouette, Anna la Douce), et ses recueils de nouvelles (Le traducteur cleptomane, Esti Kornél), le poète et écrivain hongrois Dezső Kosztolányi est né le 29 mars 1885. Son premier recueil de poèmes, paru en 1907, dénote l’influence de la poésie française, le dernier, l’exaltation et le vers libre. Sa maladie (un cancer) lui inspire les grands poèmes de ses dernières années, dont Ivresse de l’aube.

Ailleurs :

Rencontre avec Imre Kertész
Le samedi 27 mars, 17h - 18h
Pavillon des 30 ans - Théâtre (U89)

Dans un de ses romans, l’auteur hongrois Prix Nobel 2002 de littérature disait : « Une vie vécue dans le bonheur, est une vie vécue dans le silence ». Imre Kertész brise ce silence le temps d’un dialogue intime sur sa vie et sur son œuvre.
Lecture par Fanny Cottençon
Animé par Carcassonne Manuel (Éditions Grasset)

Après la rencontre, Imre Kertész dédicace ses livres à la librairie du pavillon.

György Dragomán dédicace Le roi blanc
Le mardi 30 mars, 17h -18h
Stand Gallimard

Le roi blanc
nous plonge dans une société amorale diminuée par la terreur et la peur, mais le point de vue adopté ici donne au livre une couleur très particulière, tragi-comique et universelle. La justesse de ton, la légèreté de la langue et la puissance d’évocation du récit sont tout simplement exceptionnelles.

Porte de Versailles | Entrée 9€

Catherine Horel au Salon du Livre samedi 27 mars 2010 de 14 h à 17 h

Catherine Horel sera le samedi 27 mars de 14h à 17h au Salon du livre sur le stand Ile de France (librairie Tschann), pavillon 1 n° H72. Elle y dédicacera son livre "Cette Europe qu'on dit centrale" paru chez Beauchesne.

Catherine Horel - Cette Europe qu'on dit centrale Des Habsbourg à l'intégration européenne 1815-2004
Quelle est la place des pays d’Europe centrale désormais intégrés à l’Union européenne ? À l’heure où se pose la question des frontières d’une Europe unie et des limites de son ambition, l’Europe centrale se trouve une fois de plus placée dans une situation périphérique. Notre perception actuelle demeure marquée par la guerre froide qui a fait disparaître l’Europe centrale du paysage européen, où elle était bien présente, notamment du point de vue français. Malgré les aspirations occidentales de ce qui fut relégué dans une marge globalisée par le terme d’«Europe de l’Est », l’histoire de la région et son appartenance à l’empire des Habsbourg en font un espace intermédiaire, aux frontières elles aussi mouvantes, entre deux puissances, sinon menaçantes, du moins dangereuses – quels qu’aient pu être leurs régimes politiques.
L’Europe centrale est-elle destinée à demeurer une réalité pour ses seuls intellectuels, les historiens qui y trouvent leur objet d’étude et les touristes ?

Un univers mental fait de la conscience de ses nations d’être mortelles et une entité où la culture joue un rôle surévalué ? Elle a pourtant la prétention de devenir « normale », ainsi que l’ont affirmé ses dirigeants au moment de l’adhésion de 2004, c’est-à-dire de s’inscrire dans une durée longue, caractéristique des grandes nations occidentales. Mais malgré cette nouvelle conscience de soi dont jouissent ses peuples aujourd’hui inclus dans un système de sécurité et, il faut l’espérer, de prospérité, l’Europe centrale ne peut se défaire de son histoire et de ses repères à jamais communs. Elle reste une région inscrite dans les mentalités et les souvenirs, un monde de cultures et de sensibilités différent, et, à ce titre, un espace à part entière de l’Europe qu’elle doit contribuer à enrichir en lui rappelant sans cesse par sa présence de ne pas oublier son passé.

Catherine Horel, directrice de recherche au CNRS (IRICE, Université de Paris-I) est spécialiste de l’Europe centrale contemporaine. Membre de plusieurs organisations et équipes de recherche internationales, elle a enseigné à Strasbourg-III (Centre d’études germaniques), à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (Institut d’études européennes), à l’Université de Vienne ainsi qu’à Paris-I. Elle est l’auteur, entre autres, de Histoire de Budapest, Paris, Fayard, 1999 ; La restitution des biens juifs et le renouveau juif en Europe centrale (Hongrie, Slovaquie, République tchèque), Wiener Osteuropa Studien, Peter Lang, Berne, 2002 ; De l’exotisme à la modernité. Un siècle de voyage français en Hongrie (1818-1910), Budapest, ELTE (Új és Jelenkori Egyetemes Történeti Tanszék), 2004 ; Soldaten zwischen nationalen Fronten. Die Auflösung der Militärgrenze und die Entwicklung der königlich-ungarischen Landwehr (Honvéd) in Kroatien-Slawonien 1868-1914, Vienne, Académie des sciences (Commission d’histoire de la monarchie des Habsbourg), 2009.

Table des matières/ Table of contents


http://www.editions-beauchesne.com/

Le Prince Charles, Hongrois à 1/32e

"AFP - Le Prince Charles, en visite officielle pour quatre jours en Hongrie, s'est dit fier de ses origines hongroises lors d'un dîner offert par le président Laszlo Solyom à Budapest.

"Un lien spécial m'attache à la Hongrie car je suis fier d'être hongrois à 1/32e, grâce à une arrière-arrière-arrière grand-mère, la baronne Rhédey", a déclaré le prince de Galles lors de ce dîner mercredi soir, selon l'agence de presse hongroise MTI." La suite sur france24.com

jeudi 18 mars 2010

Virginia Tentindo et Endre Rozsda à la Galerie Hune-Brenner du 18 mars au 3 avril 2010


Des œuvres de Virginia Tentindo et de son ami Rozsda seront à l’exposition « Le Bateau Lavoir à la galerie La Hune-Brenner » du 18 mars au 3 avril.

J. Mangani - Atelier Rozsda
13, place Emile Goudeau
75018 Paris
tel 01 42 51 81 57
Le Bateau Lavoir
www.rozsda.com

Le cinéma du rien a trouvé une nouvelle voix

"L’aventure Regard sur le court métrage au Saguenay s’est peut-être terminée dimanche soir, mais une indispensable sieste de deux jours m’a empêché de reprendre le clavier plus tôt. Raconter ce genre de périple peut prendre plusieurs (et longues) avenues et, s’il est vrai que j’ai fait là-bas des rencontres extraordinaires avec des gens passionnés, je ne compte utiliser ma plateforme comme carnet de voyage de sitôt.

Dirigeons-nous donc vers l’essentiel : les films. Ou, plutôt, LE film. Je parle de L’histoire de l’aviation du cinéaste hongrois Balint Kenyeres, un court métrage transcendant de 15 minutes qui a remporté le Grand prix international, mais qui n’a certainement pas fait l’unanimité (à la projection de clôture, dimanche soir, un ami a quitté la salle quand le film a commencé)." La suite de l'article sur cyberpresse.ca

Exposition des illustratrions des ouvrages de Éva Vincze Librairie Atout-Livre du 8 au 29 mars 2010

mercredi 17 mars 2010

La perle bouillonnante du Danube

"Chargée d’histoire, la capitale hongroise est, des collines de Buda aux quartiers populaires de Pest, la station européenne des bains thermaux. Impossible de ne pas y goûter, articulations fragiles ou pas. Et avant ou après les eaux, plonger dans le charme impérial de cette ville bouillonnante." Lire la suite dans Le Quotidien du Médecin

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 16 mars 2010 - Encore quelques photos





Soirée des Mardis hongrois de Paris du 16 mars 2010 - De nouvelles photos





Soirée des Mardis hongrois de Paris du 16 mars 2010 - Les premières images