lundi 30 août 2010

La droite hongroise vire à l’extrême

"«Travail, famille, santé, ordre.» Les conservateurs élus en avril glorifient leur «révolution» par une série de mesures très nationalistes.
Cela a un petit air de déjà-vu qui rappelle les moments les plus absurdes du régime communiste. Leader d’une droite nationaliste et populiste, le premier ministre Viktor Orbán a décrété l’affichage obligatoire de la «Déclaration sur l’entente nationale». Ce texte nébuleux décrit le triomphe de son parti conservateur (Fidesz) aux législatives d’avril comme «une révolution». Le peuple hongrois «a renversé l’ancien régime et créé un nouveau système de coopération nationale»dont les piliers sont «travail, famille, foyer, santé et ordre». Téléchargeable sur Internet, l’affiche doit mesurer «50 sur 70 centimètres et être bien en vue» dans tous les bâtiments publics, dit le décret." La suite sur liberation.fr

3 commentaires:

  1. Toutes ces mesures créent un malaise de "déjà vu" pour les intellectuels et observateurs extérieurs mais dans la population qui ne fait pas partie des "chanceux" mais plutôt des déçus de l'Europe et de la chute du communisme, la démagogie reste payante...
    Bon retour des vacances, Jean-Pierre.
    flora

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  2. Bonjour Flora et merci. Je partage votre opinion et j'aurais bien des choses à ajouter. Cet article de Libé que j'ai porté à connaissance sur d'autres sites, suscite pas mal de réactions gênées ou polémiques. Pourtant l'article paru dans Le Monde du 20 juillet et signalé sur le présent blog ne disait pas autre chose que Libé. Personnellement j'aimerais avoir également, au-delà des gesticulations politiciennes, une analyse de la vraie vie des gens, des classes sociales, des organisations politiques et syndicales, des associations... mais cela dépasse évidemment le cadre d'un simple article journalistique.
    A bientôt sur votre blog
    Jean-Pierre

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  3. Un signe qui ne trompe pas : les magasins chinois poussent comme des champignons, avec d'authentiques Chinois qui "causent" bien le hongrois... Sans parler des boutiques où l'on vend des vêtements occidentaux (occasions ou fin de série) au kilo... J'en étais malade de honte... Mais il faut bien se rendre compte que les couches populaires et même les classes moyennes vivent de débrouille! Les clivages augmentent et encore, je ne parle pas de miséreux qui n'existaient pas "de mon temps"...

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