lundi 30 août 2010

La Hongrie tente de s'affranchir de la rigueur budgétaire et du FMI

"Dans la prestigieuse avenue Andrassy, au centre de Budapest, d'innombrables devantures vides affichent des écriteaux "A louer". Les magasins proposent des soldes de 50 % à 70 % pour tenter d'attirer le chaland. Ces dernières années, le pouvoir d'achat s'est réduit comme peau de chagrin en Hongrie où le taux de chômage dépasse toujours les 11 %.
Propriétaire d'une boutique de prêt-à-porter, Miklos Balla résume l'état d'esprit général : "Les affaires marchent mal partout. Les gens ont beaucoup payé. Maintenant c'est au tour des banques, et c'est bien." Il approuve à 100 % la mesure emblématique annoncée par le nouveau gouvernement conservateur de Viktor Orban : une taxe sur les actifs des établissements financiers qui doit contribuer à renflouer les caisses de l'Etat à hauteur de 700 millions d'euros par an jusqu'en 2013. Ce projet est l'un des points de friction ayant conduit à la spectaculaire rupture des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) mi-juillet." La suite sur lemonde.fr

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