mercredi 7 novembre 2012

Soirée Szekszard chez BEA'shKA samedi 10 novembre 2012 à partir de 18 h

Soirée Szekszard
samedi soir 10 novembre 2012, à partir de 18h

Dégustation de Kadarka (Duzsi Tamas), Kekfrankos (Takler), Cabernet Franc (Takler) accompagné de jambons, charcuteries, fromages et pâtisseries hongrois
Les enfants sont les bienvenus pour une projection de Lolek et Bolek, Kretek et Cie.
Participation : 15 EUR/personne

Szekszárd fait partie de l'une des plus anciennes régions viticoles de la Hongrie. On visite cette région pour ses grands vins rouges, leurs caractères méditerranéens, et pour y apprécier leurs caves bien construites. Les vignes y prospèrent dans un paysage vallonné, à une altitude de 100 à 250 m, sur un sol calcaire recouvert de lœss. Ici, l'été est torride, l'hiver plutôt doux ; le gel est rare. Cette région viticole est plutôt dominée par les cépages rouges. Le Kékfrankos, le Kadarka, le Cabernet et le Merlot (ou Gamza typique de la région) sont les cépages rouges les plus répandus. On y trouve également des cépages blancs tels que le Welschriesling, le Gewürztraminer et le Chardonnay.
 
BEAshKA
Le Bolt SAS
42, rue Chapon
75003 Paris
01 42 74 14 69
06 60 09 12 25
www.beashka.com

3 commentaires:

  1. Bonjour Jean Pierre. Tout d'abord Buék, puisque c'est mon 1er billet pour 2014.
    "Szekszárd fait partie de l'une des plus anciennes régions viticoles de la Hongrie" - plus de précisions dans cette page:
    http://szekszardiborut.hu/oldal/4/a+borvidek+tortenete.html
    Mais Szekszárd c'est aussi la ville de naissance du grand écrivain et poète hongrois Babits Mihàly, dont la maison de son enfance est devenue musée::
    http://www.museum.hu/m/Babits_Mihaly_Emlekhaz/kiallitas
    (un site web plus ample - aujourd'hui disparu - expliquait comment la maison des parents est devenue musée, pour beaucoup grâce à l'écrivain et poète Illyés Gyula)
    Lequel musée évoque aussi la mémoire de Dienes Valéria http://hu.wikipedia.org/wiki/Dienes_Val%C3%A9ria
    On peut regretter que BEAshKA n'évoque pas ces pistes littéraires et historiques, ne serait-ce que par quelques mots incitant à la curiosité.

    Sur son site, en bas à gauche, BEAshKA présente la liste de ses produits, parmi lesquels: "Culture, artisanat Un vaste choix d’œuvres littéraires traduites en français et des livres en langues d’origines" - Je n'avais pu jusqu'ici m'y rendre, mais hier après-midi, enfin j'ai pu accomplir cette visite malgré la pluie et un cheminement personnel difficile, confiant dans votre jugement sur cet "endroit très accueillant" (comme vous le dîtes plus loin) et... ma déception fut immense:
    d'entrée, une Dame (apparemment la gérante) m'a dit qu'il n'y avait pas de livres en hongrois, seulement quelques livres en français d'auteurs hongrois!
    J'ai cependant demandé s'il était possible de commander des livres en hongrois (avec toutes les références requises) et la réponse fut un NON tenace et sans appel! Elle m'a expliqué avoir des fournisseurs en vins et produits selon des normes précises de conservation et de transports, et qu'il est impossible de concevoir la même chose pour des livres - sauf si je "commande une palette"!
    En dernier recours, j'ai dit ne pas être pressé, et que puisqu'elle me disait aller en Hongrie, peut-être pourrait-elle me ramener quelques livres entre deux caisses: NON, toujours NON! IMPOSSIBLE.
    J'ai bien compris qu'il ne fallait strictement rien espérer de cette boutique en matière d'études et d'écritures littéraires hongroises en hongrois.
    Mais en relisant le "site" web, je m'interroge: Pourquoi m'avoir répondu qu'il n'y avait pas ici de livres en hongrois ? Pourquoi ce refus obstiné à m'obtenir des livres, d'auteurs anciens ou contemporains, ou d'études diverses ? Serait-ce parce que je n'ai pas parlé en hongrois ? J'ai dis être plongé depuis 10 ans dans le domaine hongrois, lire hongrois presque courramment, mais le parler et le comprendre mal: est-ce une tarre qui me condamne par avance et me rend indigne d'intérêt ?
    La conversion eut lieu debout, moi m'appuyant fortement des deux mains sur le comptoir, pour amoindrir quelques douleurs ai-je fini par laisser échapper pour m'excuser.
    La Dame m'a laissé repartir sans me proposer le moindre "réconfort" liquide ou solide, comme pressée de me voir partir!
    Ö le bel accueil hongrois que voilà... (Ma) Conclusion:
    Pour qui n'est pas Hongrois (etc) ou n'a les talents séducteurs requis bien définis, BEAshKA est un endroit peu recommandable!
    Désolé de vous contredire. Bien à vous cependant.

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  2. Pour mémoire, il me semble utile de compléter la déconvenue exposée ci-dessus par l'éclairage suivant:
    "Je l’ai confessé, je ne parle pas le hongrois. Mon père est né là-bas (--) Les deux mécanismes - lire et parler - ne s’opèrent pas dans la même aire cérébrale, nous disent les neurologues. Cela étonne souvent les Hongrois, qu’on puisse comprendre, traduire, et si mal parler. Pourtant, les grands écrivains hongrois eux-mêmes qui, par tradition, sont aussi fréquemment traducteurs - le sort des " petites langues " n’est pas si ingrat qu’il y paraît, puisqu’il oblige ses locuteurs à s’ouvrir sur le monde -, souvent ne parlent pas la langue qu’ils traduisent. Mais cela n’est pas nécessaire. L’éditeur Ivan Nabokov rappelle que " l’un de ses meilleurs traducteurs d’anglais parle très mal l’anglais et n’est jamais allé aux Etats-Unis... ". Ou encore, le malicieux Jean-Pierre Carasso : " On peut traduire une langue qu’on ne connaît pas, mais il faut se renseigner ".
    extrait de http://www.larevuedesressources.org/pour-un-traducteur-il-n-est-de-bon-auteur-que-mort,307.html
    De nos jours, on pardonne à un écrivain traducteur notoire, qui plus est de père ou mère hongrois, mais de celui qui n'a d'ascendance hongroise reconnue (j'ignore qui fut mon père, et n'ai jamais usé de ce mystère pour m'ouvrir un sentier dans la puszta... peut-être ai-je eu tort, mais je préfère l'honnêteté, c'est ce qui me perd...), la bienveillance n'est pas de mise: c'est pourquoi jusqu'à ce jour je reste discret quant à mes traductions pourtant nombreuses et de qualité (disent les rares témoins hongrois de Hongrie). Et peut-être le resterai-je toujours! Pourtant dit Proust:
    "Quand on travaille pour plaire aux autres on peut ne pas réussir, mais les choses qu'on a faites pour se contenter soi-mêmes ont toujours une chance d'intéresser quelqu'un, et il est impossible qu'il n'existe pas de gens qui prennent plaisir à ce qui m'a tant donné." (Mélanges - Contre Sainte-Beuve)
    Proust me semble bien optimiste... Et même si je veux y croire, la réalité dès que j'y rentre me renvoie dans les ténèbres... où je me sens mieux que partout ailleurs, même si j'éprouve grande tristesse. Amoureux de la langue hongroise, détesté par les Hongrois de France: voilà qui est singulier. Peut-être me rendent-ils service... à leur manière: car je persévère malgré tout! Bolog vagyok!

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  3. Bonsoir michartpoesho, je vous souhaite à mon tour une bonne année. Je suis désolé que vous ayez été déçu de votre visite chez BEA'shKA. Je pense que cette déception découle d'un malentendu. Votre attente est de nature culturelle très pointue. Vous ne pourrez trouver des ouvrages comme ceux que vous recherchez que dans des bibliothèques spécialisées comme celles de l'Institut hongrois ou d'universités. BEA'shKA est un lieu où l'on peut trouver de bons produits alimentaires hongrois, quelques livres en français d'auteurs hongrois et surtout d'excellents vins de Hongrie, le tout avec des animations culturelles (concerts, soirées littéraires...). Bien à vous

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