vendredi 26 décembre 2014

Littérature : des Valaques de Mathias Menegoz aux haïdoucs de Panaït Istrati

"Valaques, Haïdoucs, brigands des forêts et des montagnes assoiffés de liberté... Ces personnages légendaires revivent dans l’étonnant roman que leur a consacré Mathias Menegoz, prix Interallié 2014 pour Karpathia. Une fresque qui résonne comme un écho aux romans de Panaït Istrati.
Intrigué par le titre, un mot nouveau qui sonne assez étrange en français, un peu désuet, puisqu’il renvoie à l’ancienne orthographe des Carpates, Carpathes ou encore Karpathes, mais qui passe bien en fin de compte, j’ai plongé dans la lecture de Karpathia de Mathias Menegoz sans trop savoir au départ si j’irai bien loin. 696 pages c’est beaucoup pour quelqu’un qui ne lit plus que très rarement des romans et qui était engagé sur plusieurs fronts en matière de lecture et d’écriture en ce moment.
À ma grande surprise, je l’ai lu d’un bout à l’autre avec un plaisir tout particulier parce que du même ordre que celui que je devais éprouver vers l’âge de 12-13 ans en lisant Walter Scott ou encore Alexandre Dumas. En effet, Karpathia c’est du Dumas, mais écrit en ce début du XXIe siècle, sur un ton très XXIe siècle soucieux d’éviter toute remarque ou dérive frôlant ce qui peut faire figure de politiquement incorrect à l’égard des femmes, des pauvres, des minorités, etc., ce qui ne manque d’accentuer le décalage avec le contexte très XIXe siècle dans lequel se déroule le périple du personnage central du roman, un jeune noble hongrois, ancien officier de l’empereur, le comte Korvanyi." La suite sur balkans.courriers

Un roman de Mathias Menegoz
Paris, P.O.L., 2014, 697 pages, 24 euros

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