mercredi 29 juin 2016

Foot et cinéma (11) : Hongrie et ballon rond, un mariage d'amour

"Le « match de la mort » dont on vous parlait hier, lundi 27 juin, et qui a inspiré A nous la victoire ? Voici sa version magyar (on ne parle pas de la défaite contre la Belgique, qui n'enlève pas grand-chose au parcours glorieux de nos amis/cousins), transposée dans la Hongrie occupée : Deux mi-temps en enfer (1961), du solide Zoltan Fabri, contribuant moins au divertissement façon Huston + Pelé qu'à l'édification du socialisme. Fabri était un peu le chouchou du régime, qui le préférait au lyrisme, parfois abscons, de Miklos Jancso...
L'histoire, donc, vous la devinez : un camp de prisonniers hongrois, officiers de l'armée royale (défaite par les Nazis et ceux qui se sont ralliés à eux), quelques communistes, au moins un Juif. Pour l'anniversaire du führer, on charge un ancien « champion », Onodi, dit Dio – il n'est pas précisé où il a joué – de constituer une équipe digne de ce nom. Ça passe, bien sûr, par une alimentation un peu plus copieuse et un peu plus équilibrée que le rata ordinaire. Qui en sera, qui n'en sera pas ? Qui mangera désormais à sa faim ? Les footballeurs en guenilles, désignés pour jouer contre les Allemands, sont-ils des héros ou des collabos ?" La suite sur telerama.fr

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