mercredi 15 février 2017

Discours de M. Viktor Orbán, premier ministre, sur l’état de la Hongrie - vendredi 10 février 2017

"Monsieur le Président, Madame, Monsieur le Premier Ministre [1], Mesdames et Messieurs, voici la dix-neuvième fois que nous nous retrouvons pour cet exercice, cela devient respectable.
Il me vient à l’esprit l’histoire racontée par l’évêque réformé István Szabó, où deux petits garçons assistent au culte. « C’est ennuyeux », dit le plus petit, à quoi le plus grand répond : « c’est normal ». Eh bien, Mesdames et Messieurs, voilà une situation que nous n’avons pas à craindre. L’année 2016 n’a pas vraiment été ennuyeuse, et 2017 s’annonce plutôt riche en situations fortes. Il y a eu et il y aura de l’agitation, des surprises, des grattements de tête, des froncements de sourcils et des frottements d’yeux. Nous nous demanderons les uns aux autres si ce qui prend forme sous nos yeux est bien réel. Qui aurait cru voilà un ou deux ans, que l’Histoire jettera aux orties toutes les prévisions, qu’elle renverra en riant à leurs études les prophètes de la politique libérale, qu’elle fera un bras d’honneur aux bénéficiaires et aux thuriféraires de l’ordre international régnant, aux mondialistes et aux libéraux, aux hommes d’influence confortablement installés dans leurs tours d’ivoire et dans les studios de télévision, à la bande famélique des médias et de leurs patrons ? A tous ceux qui ont cru, enseigné et diffusé, que l’ordre mondial globalisé – dont ils ont ratissé tous les avantages – ne peut être modifié. Le temps des nations est révolu, leur place est au musée, avec leurs partisans. Et nous autres, simples citoyens, il ne nous reste qu’à prendre acte de tout cela et à nous y résigner, et si nous ne voulons pas nous morfondre jusqu’à la fin de nos jours dans nos idées dépassées et mises au mitard, c’est-à-dire si nous ne voulons pas rester des losers sans espoir, il nous faut entrer dans le rang et nous faire aux goûts libéraux du monde ouvert." La suite sur la Page facebook de l'Ambassade de Hongrie en France

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