samedi 4 mars 2017

Iván Fischer, l’homme-orchestre

"En trente ans, le chef hongrois a assis la réputation du Budapest Festival Orchestra. Reportage dans les coulisses de la formation, en amont d’un concert donné jeudi prochain à Genève avec «Le Chant de la terre» de Mahler.
Budapest, janvier 2017. Des plaques de glace dérivent sur le Danube. Elles dansent, s’assemblent, se décomposent à la manière d’une symphonie. Iván Fischer, lui, répète la Cinquième de Beethoven dans un faubourg un peu excentré, à l’autre bout de la ville. Le décor, tout d’abord: un vieux cinéma au charme délicieusement désuet reconverti en salle de répétition. La manière, ensuite: il parle d’une voix douce, mais ferme. Parfois, il bascule du hongrois à l’anglais. On croirait voir une grande famille de musiciens autour du chef qui leur adresse la parole comme s’ils se connaissaient depuis toujours." La suite sur letemps.ch

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