mercredi 18 octobre 2017

Humaine, inévitablement humaine

"Magda Szabó aurait eu 100 ans cette année. Nous rendons hommage à l’auteure de La Porte avec les mots de János Háy.
Je m’attendais à la voir évoluer dans un décor à l’image de son roman, Régimódi történet1: meubles anciens, tapis orientaux tissés main diablement lourds, argenterie, vilains portraits de famille ornant les murs. Lorsque la porte s’est ouverte, deux chiens pouilleux se sont précipités sur moi, suivis du gars qui aidait à les promener, trouvé dans la rue lui aussi, comme les chiens. Dans la pièce, il y avait du linoléum, une imitation de parquet, comme on en voit partout, des couvertures en laine brute sur les chaises pour empêcher que les ressorts ne rentrent dans les fesses de ceux qui s’y assoient, parce que le tissu de l’assise était déjà en pièces, des livres, un bureau. J’ai aimé constater qu’elle vivait ainsi, et non comme je me l’étais imaginé. Mais je n’ai pas aimé le café qu’elle m’a servi, parce que si le relâchement sied bien à l’écriture et à la convivialité, il ne fait pas bon ménage avec la préparation du café." La suite sur litteraturehongroise.fr
 

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